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p 01 evaluation des connaissances et pratiques des personnels soignants en securite transfusionnelle au centre hospitalier de la cote basque bayonne france auteurs bauduer f 1 recanzone h 1 etablissement 1 ch cote basque bayonne bayonne france presentateur recanzone herve |
P-01 - Evaluation des connaissances et pratiques des personnels soignants en sécurité transfusionnelle au Centre Hospitalier de la Côte Basque (Bayonne, France)
Thème: 02 - Formation / Simulation...
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Auteurs : Bauduer F. (1), Recanzone H. (1)
Présentateur : Recanzone Hervé
Etablissement : (1) CH cote basque Bayonne, Bayonne, FRANCE
Objectifs: La transfusion sanguine constitue un processus thérapeutique complexe et à haut risque dans lequel les personnels soignants jouent un rôle clé. En tant qu’unité d’hémovigilance nous avons évalué l’état des connaissances et des pratiques en matière de sécurité transfusionnelle au niveau d’un hôpital général.
Matériel et méthodes : Une évaluation des pratiques professionnelles d’infirmières et sages-femmes du Centre hospitalier de la Côte Basque, Bayonne, a été effectuée entre le 19 juillet et le 2 août 2021 au travers d’un questionnaire. Ce dernier comportait trois parties : 1/profil des soignants interrogés, 2/connaissances et pratiques transfusionnelles (75 questions), 3/accès à la formation.
Résultats: 422 soignants (sur les 547 sollicités) répartis sur 25 services ont participé à cette enquête. La médiane d’obtention du diplôme professionnel était de 10 ans (extrêmes : 1 mois-34 ans), 25% de ces professionnels étaient diplômés depuis moins de 3 ans. Parmi eux 44% avaient une pratique transfusionnelle dite « régulière ». Les taux de bonnes réponses dans la partie 2 étaient respectivement de 81, 78 et 48% pour les étapes pré-, per- et post-transfusionnelles. On notait de meilleures connaissances théoriques chez les soignants les plus récemment diplômés. 66% des personnes interrogées n’avaient pas reçu de formation sur les cinq dernières années et un besoin de formation dans des domaines spécifiques était exprimé dans 80% des questionnaires.
Conclusion: Cette étude a permis d’identifier les déficits de connaissances en transfusion et de faire émerger les besoins en matière de formation.
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p 02 blood quizz 2015 2022 resultats et interpretation apres 8 ans dexploitation du site web auteurs di majo p 2 basset l 1 lassale b 1 etablissement 1 ap hm marseille france 2 efs pacac marseille france presentateur di majo philippe |
P-02 - Blood quizz 2015-2022 : Résultats et interprétation après 8 ans d’exploitation du site web
Thème: 02 - Formation / Simulation...
Auteurs : Di Majo P. (2), Basset L. (1), Lassale B. (1)
Présentateur : Di Majo Philippe
Etablissement : (1) AP-HM, Marseille, France; (2) EFS PACAC, Marseille, France
C’est en 2008 que la première version voit le jour en VBA Excel. En raison des problèmes d’organisation liés au monoposte et la récupération de données, en 2015 le site www.bloodquizz.com est déployé. Il permet aux utilisateurs de tester leurs connaissances en transfusion et sécurité transfusionnelle de manière ludique grâce à des questionnaires interactifs et des jeux, les Blood Games. Un simple accès web permet de se connecter de n’importe où et les résultats sont centralisés et pouvant être ainsi récupérés et exploités facilement par les Hémovigilants des Etablissement de soin.
Le Blood quizz (BQ) compte aujourd’hui 17850 utilisateurs enregistrés sur le site dont 186 hémovigilants habilités à récupérer les résultats de leur site. 1206 Etablissements de santé de 718 villes en France utilisent actuellement le BQ.
En 8 ans d’exploitation le BQ possède en archive plus de 93 975 QCM et 31 658 Blood Games réalisés.
Le quizz sur les Bonnes pratiques transfusionnelles I & II et l’acte transfusionnel représentent 61.5 % des résultats ; les quizz sur les contrôles ultimes de compatibilité et les Blood Games 38.1%.
Le public connecté est en 1er les étudiants en IFSI (52 %) ayant suivi la formation transfusion 4.4S4, suivi par les IDE en poste (25 %). Le reste des professionnels connectés se répartissent entre les Correspondants d’Hémovigilance, responsable de dépôt, sage-femme….
Les notes obtenues à l’issue des différents QCM ou Blood Games restent stables au fil des ans.
Très prochainement, notre outil d’auto-évaluation évoluera une nouvelle fois en intégrant des validations des étapes de l’acte transfusionnel : contrôle des bilans immuno-hématologiques à envoyer au laboratoire, contrôle à réception, contrôle dans la chambre du patient. La nouvelle version donnera la possibilité aux hemovigilants des établissements de créer leur propre questionnaire.
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p 03 la formation continue en securite transfusionnelle au chu de dijon comment lameliorer auteurs pierrot m 1 prudent c 1 etablissement 1 chu dijon dijon france presentateur pierrot marie amelie |
P-03 - La formation continue en sécurité transfusionnelle au CHU de Dijon : Comment l’améliorer ?
Thème: 02 - Formation / Simulation...
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Auteurs : Pierrot M. (1), Prudent C. (1)
Présentateur : Pierrot Marie-Amélie
Etablissement : (1) CHU Dijon, Dijon, FRANCE
Au CHU de Dijon, il existe des formations ciblées sur 2 populations différentes :
La formation des infirmiers et sages-femmes assurée par l’IDE de l’Hémovigilance comprend plusieurs types de formation. Celle-ci est obligatoire pour tous les nouveaux embauchés et à renouveler tous les 3 ans. Les différents types de formation proposés
Formation nouveau embauché sur une journée qui propose plusieurs modules (sécurité transfusionnelle, traçabilité sur le logiciel et utilisation du transport automatisé des PSL)
Formation classique pour les petits et moyens transfuseurs
Formation gestion des risques pour les gros transfuseurs avec des questions par QUIZZBOX, les nouveautés en transfusion et des cas cliniques
Formation spécifique pédiatrie (médecine néonatale, réas néonatale et pédiatrique)
Formation au centre de Simulation en Santé du CHU (USEEM) pour les personnels des réas et du bloc avec des petits scénarios d’une dizaine de minutes pour des mises en situation adaptées à leur réalité de terrainLa formation des nouveaux internes de Bourgogne-Franche Comté (environ 230 internes) est assurée par la correspondante d’Hémovigilance Elle a lieu tous les ans au mois de Novembre et a été rendue obligatoire par le doyen la faculté. Au total, plus de 1000 professionnels ont été formés en 2021.
Points à améliorer La formation des paramédicaux est bien suivie (66% à jour de leur formation dans les services transfuseurs et 92% formés au moins une fois) mais il reste des secteurs moins bien formés (29% à jour chez les IADE). Côté médical, les internes à leur arrivée sont formés mais n’auront plus de rappel de formation tout le long de leur cursus.
Projet Pour pouvoir toucher le maximum de personnes et remettre à jour les connaissances des médicaux ou paramédicaux, des modules courts en e-learning sont en projet de conception afin d’être déposés sur la plateforme Moodle. Exemples : comment remplir une prescription, prise en charge des effets indésirables…
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p 04 le traceur cible en transfusion auteurs chilou g 1 grulois i 1 etablissement 1 chu rennes rennes france presentateur chilou guenaelle |
P-04 - Le traceur ciblé en transfusion
Thème: 02 - Formation / Simulation...
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Auteurs : Chilou G. (1), Grulois I. (1)
Présentateur : Chilou Guénaelle
Etablissement : (1) CHU Rennes, Rennes, FRANCE
En préparation de la visite de certification, nous avons réalisé un traceur ciblé sur la "pose d'une transfusion sur une voie veineuse centrale" en collaboration avec l'équipe d'hygiène. Les objectifs étaient d'évaluer le niveau de maitrise de l'acte transfusionnel et le niveau de maitrise de la prévention du risque infectieux afin d'identifier et mettre en place des actions d'amélioration.
Methode Dans un premier temps une grille de recueil a été construite à partir de la grille Calista HAS existante. Celle-ci a été complétée par des éléments des référentiels: textes règlementaires d'Hémovigilance, recommandations nationales SFH2H, procédures institutionnelles sur la transfusion et sur la prévention du risque infectieux ( La grille complète sera présentée).
Dans un deuxième temps, l'investigation sur le terrain en suivant un fil conducteur (le PSL), nous a permis d'évaluer la mise en oeuvre réelle du processus transfusionnelle au sein d'un service clinique. L'observation des pratiques combinée à l'entretien avec les professionnels et la consultation documentaire permet de s'assurer de la maitrise du processus par les professionnels.
Résultats Ce traceur ciblé a permis d'identifier une très bonne maitrise du processus transfusionnel et de fixer un plan d'action défini par l'équipe. La grille construite à cette occasion est réutilisable pour d'autres traceurs ciblés à venir.
Conclusion Expérimentation positive, méthode concrète contribuant à l'acculturation des professionnels de terrain en terme de sécurité transfusionnelle.
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p 05 organisation recrutement et securite transfusionnelle au chu de rennes auteurs chilou g 1 grulois i 1 etablissement 1 chu rennes rennes france presentateur chilou guenaelle |
P-05 - Organisation recrutement et sécurité transfusionnelle au CHU de Rennes
Thème: 02 - Formation / Simulation...
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Auteurs : Chilou G. (1), Grulois I. (1)
Présentateur : Chilou Guénaelle
Etablissement : (1) CHU Rennes, Rennes, FRANCE
Une organisation est mise en place au sein du CHU de Rennes afin d'évaluer les nouveaux professionnels IDE et SF recrutés sur l'établissement chaque année. L'objectif de cette organisation est d'évaluer les connaissances en lien avec l'acte transfusionnel de tout nouveau professionnel recruté sur le CHU.
Méthode Chaque IDE et SF postulant remplit un questionnaire de connaissances sur la transfusion lors de l'entretien de recrutement réalisé par un cadre de santé. Chaque questionnaire est envoyé au service de recrutement qui le scanne et l'envoie à l'unité de sécurité transfusionnelle et d'hémovigilance (USTH) pour analyse. Des temps de formation de 2H sont ensuite proposés par l'USTH afin de rencontrer une majorité de nouveaux professionnels recrutés (participation fortement recommandée). Ces temps d'information permettent de préciser l'organisation de la transfusion au sein du CHU et de revoir les étapes de l'acte transfusionnel ainsi que les bonnes pratiques du CIU. Environ 15 dates par an dont 10 sur fin juin début juillet sont dispensées depuis plusieurs années. Depuis 2 ans, nous proposons des dates permettant de rencontrer les professionnels recrutés en dehors de la période estivale.
Résultats Tableau ci-joint.
Conclusion Cette organisation vient compléter notre offre de formation continue et permet de rencontrer des professionnels venant de multiples établissements qui n'ont pas souvent d'expérience en matière de réalisation d'acte transfusionnel et dont certains ne connaissent pas le CIU utilisé au CHU de Renns (ABTest card).
Tableau des nouveaux recrutés 2017-2021
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p 06 gestion de stock de sang au crts de sfax tunisie deux ans de pandemie sars cov 2 auteurs menif h 1 2 rekik t 1 2 gargouri j 1 2 louati n 1 2 ben amor i 1 2 etablissement 1 crts de sfax sfax tunisie 2 faculte de medecine de sfax universite de sfax sfax tunisie presentateur menif hela |
P-06 - Gestion de stock de sang au CRTS de Sfax, Tunisie : Deux ans de pandémie SARS-CoV-2
Thème: 03 - Gestion du sang du patient
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Auteurs : Menif H. (1,2), Rekik T. (1,2), Gargouri J. (1,2), Louati N. (1,2), Ben Amor I. (1,2)
Présentateur : Menif Hela
Etablissement : (1) CRTS de Sfax, Sfax, TUNISIE; (2) faculté de médecine de Sfax, Université de Sfax, Sfax, TUNISIE
Introduction Lors de la pandémie SARS-CoV-2, la gestion du sang a était un challenge mondial. Notre objectif, était de rapporter les particularités de gestion du sang au CRTS de Sfax à majorité de donneurs de compensation.
Matériel et méthodes Etude exhaustive sur 3 ans (2019-2021) du stock de Concentrés de Globules Rouges (CGR), de leur distribution et des dons. Le stock moyen mensuel était la moyenne du stock hebdomadaire. Le stock mensuel exprimé en jours de distribution a été calculé en divisant la moyenne mensuelle du stock/la distribution moyenne journalière du mois. Le total dons, dons volontaires et CGR distribués ont été relevés à partir du rapport d’activité. Les moyennes et totaux annules ont par la suite été calculés.
Résultats Durant les années 2019-20-21, le stock annuel moyen de CGR était respectivement de 23, 26 et 20 jours de distribution. Le total de CGR distribués a significativement diminué en 2020-21 respectivement 22712 et 23297 contre 30186 en 2019 (p<0,01). Les moyennes/extrêmes de la distribution journalière étaient respectivement de 82 (77-94), 62 (45-100) et 63(56-71) CGR (p>0,05). Le total dons a significativement diminué en 2020-21, respectivement 24153 et 25493 contre 30690 en 2019 (p< 0.01). Le % de dons volontaires, de 7 % en 2019, a significativement augmenté à 9% en 2020 et 21 (p <0,01). Le % de dons volontaires en cabine fixe a eu un pic significatif en 2020 (7% contre 4% en 2019 et 21, p<0,01)
Commentaires En Tunisie, l’épidémie SARS-CoV-2 a débuté en mars 2020. Un confinement total et strict a été suivi de confinement moins strict lors des vagues successives reflétant une activité en dents de scie en 2020. Le stock de CGR, resté dans les normes, s’explique par une diminution parallèle de l’activité médicale, de la distribution et du don par peur du virus. Le don volontaire, valeur sure en période de confinement strict, a diminué à son taux habituel avec le déconfinement et l’épuisement de la contribution associative.
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p 07 transfusion inappropriee par defaut d identitovigilance lors du controle ultime pre transfusionnel auteurs guinard s 1 belle v 1 ramus r 1 mesnard r 1 etablissement 1 chicas gap france presentateur guinard stephane |
P-07 - Transfusion inappropriée par défaut d'identitovigilance lors du contrôle ultime pré-transfusionnel
Thème: 04 - Hémovigilance et gestion des risques
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Auteurs : Guinard S. (1), Belle V. (1), Ramus R. (1), Mesnard R. (1)
Présentateur : Guinard Stéphane
Etablissement : (1) CHICAS, Gap, FRANCE
Introduction L’identitovigilance lors du Contrôle Ultime Pré-Transfusionnel (CUPT) est primordiale afin d’éviter une transfusion inappropriée pouvant être à l’origine d’un Evénement Indésirable Grave (EIG). L’absence de vérification de l’identité du receveur a conduit une IDE de notre Etablissement de Soins à transfuser un autre patient que celui prévu. Toutefois, aucun EIG n’est survenu, le contrôle de compatibilité ABO étant valide (Patients et Concentré de Globules Rouges étant de groupe O).
Méthode Afin d’investiguer les causes de ce dysfonctionnement, nous avons utilisé la grille ALARM lors d’un Retour d’Expérience (REX) réalisé en présence de l’IDE, de son Cadre de Santé, de l’IDE et du Médecin d’Hémovigilance et de l’Ingénieur Qualité, à distance de l’EI, ce qui a permis de définir contexte, actions correctives et préventives.
Facteurs favorisants Stress lié à une charge de travail importante. Décision médicale de transfuser le patient en fin de visite. Transfusion effectuée à la fin du service de l’IDE (fatiguée). Chambres mitoyennes des deux patients qui présentaient des pathologies similaires (rectorragies) et des âges proches (81 et 82 ans).
Actions correctives Arrêt rapide de la transfusion et appel de l’Interne. Réunion à chaud avec IDE, Médecin d’Hémovigilance et Cadre de Santé. Accompagnement de l’IDE par l’IDE d’Hémovigilance lors de la transfusion suivante. Séance d’évacuation du psycho-traumatisme de l’IDE par une Psychologue formée à l’EMDR.
Actions préventives Inscription de l’IDE à la formation sécurité transfusionnelle en insistant sur l’importance de l’identitovigilance lors du CUPT. Courrier à la Direction des Soins pour reconduire la demi-journée d’accueil des IDE nouvellement arrivés avec notification des consignes de sécurité (dont sécurité transfusionnelle). Courrier aux Médecins afin qu’ils notifient sur leurs prescriptions la date et l’heure prévues de la transfusion pour une meilleure organisation des soins.
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p 08 vers un systeme d hemovigilance efficace et perenne en afrique francophone auteurs lagniez d 1 py j 2 etablissement 1 etablissement francais du sang la plaine st denis france 2 etablissement francais du sang centre pays de la loire nantes france presentateur lagniez daniele |
P-08 - Vers un système d'hémovigilance efficace et pérenne en Afrique francophone
Thème: 04 - Hémovigilance et gestion des risques
Auteurs : Lagniez D. (1), Py J. (2)
Présentateur : Lagniez Daniele
Etablissement : (1) ETABLISSEMENT FRANCAIS DU SANG, La Plaine - St-Denis, FRANCE; (2) ETABLISSEMENT FRANCAIS DU SANG CENTRE - PAYS DE LA LOIRE, Nantes, FRANCE
L’hémovigilance constitue un élément majeur de la sécurité transfusionnelle. Elle concerne toutes les étapes de la chaine transfusionnelle et est essentiellement alimentée par les signalements d’effets indésirables (receveurs, donneurs) et d’incidents. Quel est le système de gestion nécessaire à leur traitement et à leur suivi ? L’exploitation des informations recueillies, quand elle est réalisée, permet-elle d’avoir une vision globale des problématiques et de contribuer à la mise en place d’actions correctives et préventives efficaces ? Quelles sont les contraintes organisationnelles potentiellement nécessaires ? Ce sont ces différents aspects que nous proposons de développer.
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p 09 transfusion de cgr abo i en france incidents frequence et causes auteurs mirrione savin a 1 bacquet c 2 chabli l 2 cayzac h 2 morel p 2 chiaroni j 1 richard p 2 tiberghien p 2 etablissement 1 etablissement francais du sang marseille france 2 etablissement francais du sang la pleine saint denis france presentateur mirrione savin aline |
P-09 - Transfusion de CGR ABO-i en France: Incidents, fréquence et causes
Thème: 04 - Hémovigilance et gestion des risques
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Auteurs : Mirrione Savin A. (1), Bacquet C. (2), Chabli L. (2), Cayzac H. (2), Morel P. (2), Chiaroni J. (1), Richard P. (2), Tiberghien P. (2)
Présentateur : Mirrione Savin Aline
Etablissement : (1) ETABLISSEMENT FRANCAIS DU SANG, Marseille, FRANCE; (2) ETABLISSEMENT FRANCAIS DU SANG, La Pleine Saint-Denis, FRANCE
La transfusion d’un CGR ABO incompatible (ABO-i) peut entrainer la mort du receveur. La prévention de ces incidents est une priorité. Dans le but d’évaluer l’efficacité des moyens actuels de prévention, nous avons recherché entre 2009 et 2019, la fréquence de ces incidents, la (les) cause(s) associée(s) ainsi que la conformité de pratique du contrôle ultime au lit du patient. Les cas déclarés dans la base E-Fit ont été extraits et analysés. Seuls les cas détectables par le test de compatibilité immunologique ont été inclus.
La fréquence moyenne est de 0,19 incident (sd:0,1) pour 105 CGR cédés (49 cas retrouvés). Près de 50% des incidents ont été associés à des évènements indésirables sévères ou avec menace vitale immédiate; un décès déclaré en 2010. Ces incidents sont le résultat d’une erreur de receveur (CGR destiné à un autre patient) dans 84 % des cas (n=41), d’une erreur de choix du CGR lors de la cession dans 12 % (n=6) ou d’un mauvais groupe ABO du receveur pour 4% (n=2). En outre dans 96 % des incidents, l’identité du receveur n’a pas été vérifiée avant la transfusion, et, bien réalisé dans 93,9%, le contrôle de compatibilité immunologique est mal interprété dans plus de 80% des incidents. Notons qu’entre 2010 et 2019, 13 cas de transfusion de CGR ABO-i ont été stoppés par une interprétation correcte du test de compatibilité immunologique (contre 43 incidents non stoppés pour la même période).
La fréquence des incidents de transfusion de CGR ABO-i est retrouvée relativement faible sur la période étudiée. Cependant, l’interprétation erronée du test de compatibilité immunologique dans plus de 80% des incidents interroge sur les limites de ce test comme dernier verrou de sécurité. De plus, le pourcentage élevé d’erreurs de receveurs en lien avec la non vérification de l’identité du patient traduit la nécessité de renforcer la vérification de l’identité du patient par des moyens peu mis en place en France (ex electronic Positive Patient IDentification).
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p 10 comment nous nous sommes appropries la certification has auteurs leo kodeli s 1 forest v 1 etablissement 1 chr orleans orleans france presentateur leo kodeli silvana |
P-10 - Comment nous nous sommes appropriés la certification HAS ?
Thème: 04 - Hémovigilance et gestion des risques
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Auteurs : Leo Kodeli S. (1), Forest V. (1)
Présentateur : Leo Kodeli Silvana
Etablissement : (1) CHR Orléans, Orléans, FRANCE
Contexte Les enjeux centraux de la certification HAS V2020 sont l’engagement du patient et le travail en équipe. Dans ce cadre, les experts visiteurs interviennent au sein des équipes et auprès des patients. Au travers des grandes thématiques auditées figure la gestion des produits sanguins labiles qui sera évaluée principalement selon la méthodologie du traceur ciblé.
Objectif L’unité de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance du CHR d’Orléans s’est appropriée les méthodologies et les critères de la certification. Notre objectif est d’obtenir une cartographie précise du parcours complexe de la transfusion en vue de la visite HAS prévue en avril 2023.
Méthodologie Une grille détaillée a été rédigée afin d’évaluer en interne l‘ensemble du processus transfusionnel. Dans un premier temps, l’outil ainsi que la démarche globale sont présentés lors des réunions de pôles. Le relais auprès des équipes médicales et paramédicales est ainsi fait par les chefs et les cadres des services. Le choix des patients est aléatoire en fonction des demandes de transfusions faites aux périodes prédéterminées. La maîtrise de chaque sous-critère est argumentée et validée par « oui, non, ne sait pas, ou non applicable ». Le compte rendu détaillé avec la synthèse des points positifs et des pratiques à améliorer est adressé aux services puis discuté avec les équipes concernées.
Conclusion Bien qu’il s’agisse d’une méthode d’évaluation par observations et entretiens en temps réel, peu pratiquée dans le milieu des soins, elle semble bien acceptée. Elle impose d’être préparée et argumentée en amont. A ce jour, les écarts les plus fréquents concernent les informations pré et post-transfusionnelles des patients ainsi que l’application de la surveillance continue des patients les quinze premières minutes. Les entretiens de synthèse sont porteurs de propositions d’amélioration de la part des équipes et mènent à des actions correctives.
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p 11 aspects epidemiologiques du don de sang au cnts de libreville auteurs akoffon g 1 orala e 1 ndzondo f 1 rebienot pellegrin o 1 etablissement 1 centre national de transfusion sanguine de libreville libreville gabon presentateur akoffon grace |
P-11 - Aspects épidémiologiques du don de sang au CNTS de Libreville
Thème: 05 - Hémovigilance donneurs
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Auteurs : Akoffon G. (1), Orala E. (1), Ndzondo F. (1), Rebienot Pellegrin O. (1)
Présentateur : Akoffon Grâce
Etablissement : (1) Centre National de Transfusion Sanguine de Libreville , Libreville , GABON
Introduction Le don de sang sauve des millions de vies chaque année dans le monde. Cependant un entretien médical préalable au don est indispensable pour la sélection de candidats aptes au don de sang, ne représentant aucun risque pour le receveur.
Objectifs La présente étude a pour but de dresser les aspects épidémiologiques du don de sang au Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) de Libreville.
Méthodologie Une étude rétrospective transversale a été menée sur les fiches des candidats au don reçus au CNTS, durant le mois de Février 2022.
Résultats 2179 candidats se sont présentés pour un don de sang durant cette période dont, 77,5% en site fixe CNTS, 13,9% à la banque de sang du Centre Hospitalier Universitaire Mère Enfant Fondation Jeanne EBORI, et 8,6% en Collecte Mobile. 100% des candidats ont été soumis à un entretien médical à l’issu duquel, 1809 candidats (83%) étaient aptes au don, et 370 (17%) étaient inaptes (Figure1), principalement pour cause d’anémie (25,7%), de menstruations (9,7%) et d’hypertension artérielle (9,5%). A noter que 2 candidats (0,5%), ont été ajournés pour motif de vaccin anti-COVID19 récent.
Les 1809 candidats aptes au don (donneurs) quant à eux, étaient majoritairement de sexe masculin (83%), d’âge moyen (31±7,3 ans), avec des extrêmes allant de 17 à 60 ans. Les anciens donneurs étaient les plus représentés (60,9%), et le don de compensation dominait à 67,5%. En moyenne 377±67,1 ml étaient prélevés par donneur, avec cependant 1,2% de poches mal remplies. Enfin 15 donneurs (0,8%) ont présenté des effets indésirables du don de sang, essentiellement à type de vertiges.
Conclusion Les candidats au don se présentent principalement en site fixe CNTS pour effectuer leur don, et sont généralement déclarés aptes. Lorsqu’ils sont inaptes, c’est le plus souvent pour cause d’anémie. Le donneur de sang est jeune, majoritairement masculin, et donne essentiellement par compensation.
Mots-clés Candidats-Don de sang-Entretien Médical
Issues de l'entretien Médical
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p 12 repartition horaire des malaises vagaux chez les donneurs de sang en region occitanie pyrenees mediterranee ocpm auteurs plat l 1 lambert p 1 barraille d 1 delahaye p 1 tribout m 1 etablissement 1 etablissement francais du sang montpellier france presentateur plat laure |
P-12 - Répartition horaire des malaises vagaux chez les donneurs de sang en région Occitanie Pyrénées Méditerranée (OCPM)
Thème: 05 - Hémovigilance donneurs
Auteurs : Plat L. (1), Lambert P. (1), Barraillé D. (1), Delahaye P. (1), Tribout M. (1)
Présentateur : Plat Laure
Etablissement : (1) Etablissement Français du Sang, Montpellier, FRANCE
Introduction En région OCPM, entre le 01/01/2018 et le 31/12/2021, un total de 2540 fiches d’évènement indésirables graves (EIGD) ont été déclarées à l’ANSM au travers du logiciel e-FIT. Parmi ces EIGD (grade ≥ 2), 2024 étaient des malaises vagaux (1819 malaises vagaux immédiats (MVI) et 205 malaises vagaux retardés) soit 79,7 % des EIGD. En 2015, un travail sur la rythmicité horaire dans la survenue des MVI de grade 2 et 3 avait été effectué en région Centre Atlantique sur des données collectées en 2013 et 2014 lors des dons de sang totaux.
Objectif Lors de la précédente analyse réalisée en 2015, il avait été démontré une rythmicité horaire des MVI entre 10h et 14h et un léger pic vers 19h. L’objectif de ce travail est de corroborer et compléter cette première analyse en réalisant dans un premier temps une analyse globale des malaises vagaux immédiats et retardés (tous types de collectes et tous types de dons confondus) sur une période plus importante (4 ans). Dans un second temps, une présentation des résultats par types de dons (don de sang total, don par aphérèse) sera également effectuée et discutée.
Matériel et Méthodes Les données analysées sont extraites de la base de données e-fit (nombre d’EIGD déclarés par tranche horaire de prélèvement) et du logiciel médicotechnique Inlog (nombre de dons par tranche horaire, par type de don et par type de collecte). Ces données sont présentées sous forme de graphiques linéaires, en taux pour 1000 dons, par tranche horaire en fonction de l’heure de prélèvement.
Premiers résultats Les premiers résultats obtenus tendent à montrer une augmentation progressive du taux de malaises vagaux dans la matinée avec un pic observé vers 12h00. Une certaine stabilité de ce taux est observée sur le reste de la journée. Le léger pic à 19h mentionnée dans l’analyse faite en 2015 ne semble pas être observé ici.
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p 14 profil nutritionnel des donneurs de sang du centre de transfusion sanguine de yamoussoukro en cote divoire auteurs amon boukalo r 1 legbedji k 1 kouamenan goore s 1 etablissement 1 centre national de transfusion sanguine de cote d ivoire abidjan cote d ivoire presentateur amon boukalo renaude janine |
P-14 - Profil nutritionnel des donneurs de sang du centre de transfusion sanguine de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire
Thème: 05 - Hémovigilance donneurs
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Auteurs : Amon Boukalo R. (1), Legbedji K. (1), Kouamenan Goore S. (1)
Présentateur : Amon Boukalo Renaude Janine
Etablissement : (1) CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE DE COTE D'IVOIRE, Abidjan, COTE D IVOIRE
Introduction La transfusion sanguine, thérapeutique substitutive, présente des risques pour les deux sujets mis en relation : le sujet sain appelé donneur et le transfusé appelé receveur. C’est dans ce cadre que vont naitre, la sécurité transfusionnelle, puis l’hémovigilance. Malgré les améliorations observées, des insuffisances persistent notamment dans la sélection médicale des donneurs de sang sains. Cette étude est une contribution à l’amélioration de la sécurité transfusionnelle par la description du profil nutritionnel des donneurs de sang du Centre de Transfusion de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire.
Méthode Il s’agit d’une étude transversale descriptive qui s’est déroulée de novembre à décembre 2021 au Centre de Transfusion Sanguine (CTS) de Yamoussoukro. La population de l’étude était constituée des anciens et nouveaux donneurs de sang de la collecte fixe de l’année 2020
Les données ont été recueillies à partir de la base de données du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) de Côte d’Ivoire, PROGESA.
Résultats Au total, 525 donneurs de sang ont été enrôlés dans notre étude ; 475 hommes (90%) et 50 femmes (10%). Le poids moyen des hommes était de 69,9 kg et celui des femmes de 70,8 kg. La majorité de la population (385 personnes soit 73%) avait un âge compris entre 25 et 44 ans.
Au total, 60% (316) donneurs de sang étaient en bon état nutritionnel, 5,5% (29) en insuffisance pondérale et 2,6% (13) en obésité sévère.
Conclusion L’existence de sujets en mauvais état nutritionnel parmi les sujets sélectionnés pour le don du sang pose un problème d’éthique, la dégradation de l’état de santé du donneur de sang.
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p 15 une allergie grave bien mysterieuse apres transfusion de plaquettes auteurs lafeuillade b 1 bussot l 1 boudjedir k 4 hamzeh cognasse h 3 cognasse f 2 etablissement 1 chuga centre hospitalo universitaire grenoble alpes la tronche france 2 efs rhone alpes lyon france 3 sainbiose laboratory inserm u1059 university of lyon saint etienne saint etienne france 4 ansm saint denis france presentateur lafeuillade bruno |
P-15 - Une allergie grave bien mystérieuse après transfusion de plaquettes
Thème: 06 - Hémovigilance receveurs
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Auteurs : Lafeuillade B. (1), Bussot L. (1), Boudjedir K. (4), Hamzeh-Cognasse H. (3), Cognasse F. (2)
Présentateur : Lafeuillade Bruno
Etablissement : (1) CHUGA (Centre Hospitalo universitaire Grenoble Alpes), La Tronche, FRANCE; (2) EFS Rhône Alpes, Lyon, FRANCE; (3) SAINBIOSE Laboratory, INSERM, U1059, University of Lyon, Saint-Étienne, Saint-Etienne, FRANCE; (4) ANSM, Saint Denis, FRANCE
Descriptions du cas
Nous décrivons un cas original d’une allergie grave survenue à la suite d’une transfusion d’un mélange de concentrés plaquettaire inactivé par amotosalen (MCP-IA) fractionné en deux unités, dont une, transfusée à deux jours de stockage (J2) sans incident, et l’autre, à trois jours de stockage (J3) compliquée d’une réaction allergique avec menace vitale immédiate (Grade 3).
Ce patient âgé de 70 ans est suivi pour une leucémie lymphoïde chronique B en rechute en cours de traitement. Vingt minutes après le début de la transfusion du MCP-IA (J3), est apparue, une détresse respiratoire aiguë (DRA) avec cyanose, désaturation à 80%, et sibilants sans signe cutanéo-muqueux associé. L’évolution a été favorable en trois heures sous oxygénothérapie à 9 L/min et plusieurs anti-allergiques par voie aérosol.
Analyse
Le patient était apyrétique sans contexte inflammatoire ni allergique et ces antécédents transfusionnels étaient limités à 2 CGR et 1 MCP. La valeur normale de la tryptase exclue à priori une hypersensibilité immédiate. L’originalité de ce cas est la transfusion de la 1ère fraction du même produit la veille, sans aucun incident, excluant un mécanisme allergique de type Ag-Ac. Les autres causes de DRA ont été exclues.
Hypothèse
Cette différence de tolérance à un même produit à 24 heures d’intervalle sans aucun changement clinique du patient évoque un facteur produit causal. Le stockage des MCP entraîne la sécrétion de substances biologiquement actives ou « Biologic Response Modifiers (BRM) », dont le sCD40L et dans une moindre mesure le PDGFAA, RANTES, IL1β, IL6, IL7, IL8, PF4, l’IL13, l’OX40L, l’IL27 et TGFβ, avec une plus grande production de BRM et de microparticules après 3 jours de stockage.
Perspectives
L’effet seuil à 3 jours de stockage au niveau clinique et au niveau de la biologie des plaquettes au cours du stockage pose la question d’un lien éventuel de causalité. Ce lien possible incite au développement d’une recherche clinique en ce sens.
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p 16 anticorps anti public report dun cas et possibilites therapeutiques auteurs hammemi o 1 torkhani n 1 louati n 1 2 ben amor i 1 2 rekik t 1 2 menif h 1 2 etablissement 1 crts de sfax sfax tunisie 2 faculte de medecine de sfax universite de sfax sfax tunisie presentateur menif hela |
P-16 - Anticorps anti-public : Report d’un cas et possibilités thérapeutiques
Thème: 06 - Hémovigilance receveurs
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Auteurs : Hammemi O. (1), Torkhani N. (1), Louati N. (1,2), Ben Amor I. (1,2), Rekik T. (1,2), Menif H. (1,2)
Présentateur : Menif Hela
Etablissement : (1) CRTS de sfax, Sfax, TUNISIE; (2) Faculté de Médecine de Sfax, Université de Sfax, Sfax, TUNISIE
Observation Patiente âgée de 57 ans, diabétique, 5 enfants vivants, greffée rénale de donneur familial depuis 2012 sous immunosupresseurs. En 2021, elle a été transfusée par des CGR cross-matchés déleucocytés phénotypés Rhésus-Kell pour une anémie mal tolérée à 7 g/dL post-chirurgie orthopédique.
Des réactions fébriles non hémolytiques (RFNH), ont été déclarées à l’occasion de 3 épisodes transfusionnels, successivement en post, per et en début de transfusion sans hémolyse. La RAI a retrouvé une pan-agglutination avec auto témoin et TDA négatifs. La reprise de l’interrogatoire a noté des antécédents de RFNH en pré-greffe par un anti-Cellano survenue en Angleterre, et transfusion de CGR apportés des USA. La patiente a gardé une anémie à 8 g/dL. Une abstention transfusionnelle a été indiquée. Elle était rapidement décédée par choc septique.
Commentaires Le mauvais rendement transfusionnel s’explique par des pertes post-chirurgicales plutôt que par hémolyse (patiente sous immunosupresseurs). Les différentes possibilités thérapeutiques discutées étaient, le recours 1/ aux banques de sang rare, inexistantes en Tunisie de même que les procédures d’importation de sang rare 2/ au fichier de donneurs de sang rare où une seule famille Cellano (-) est répertoriée au Sud, nécessitant des délais de déplacement pour le prélèvement 3/ à la transfusion par du sang intrafamilial mais une telle situation n’as pas été rapportée dans un contexte de greffe 4/ aux transfusions autologues lorsqu’elles sont envisageables ce qui n’est pas le cas ici 5/ aux veinoglobulines et échanges plasmatiques qui restent souvent le seul recours chez nous malgré leur accès difficile de par leur coût 6/ à l’abstention transfusionnelle, traitement martial/EPO et surveillance étroite ce qui est généralement notre cas. Enfin, un dépistage des membres Cellano (-) est effectué chez la famille afin de leur procurer un conseil transfusionnel et de les inviter à intégrer le fichier de sang rare.
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p 17 le trali transfusion related lung injury a lunite dhemovigilance du crts de sfax tunisie auteurs dammak i 1 menif h 1 2 cherif s 1 louati n 1 ben amor i 1 2 rekik t 1 2 gargouri j 1 2 etablissement 1 crts de sfax sfax tunisie 2 faculte de medecine de sfax universite de sfax sfax tunisie presentateur menif hela |
P-17 - Le TRALI (Transfusion Related Lung Injury) à l’unité d’hémovigilance du CRTS de Sfax, Tunisie
Thème: 06 - Hémovigilance receveurs
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Auteurs : Dammak I. (1), Menif H. (1,2), Cherif S. (1), Louati N. (1), Ben Amor I. (1,2), Rekik T. (1,2), Gargouri J. (1,2)
Présentateur : Menif Hela
Etablissement : (1) CRTS de sfax, Sfax, TUNISIE; (2) Faculté de médecine de Sfax, Université de Sfax, Sfax, TUNISIE
Objectif Nous décrivons les particularités et l’incidence du TRALI à travers quatre cas déclarés à notre unité d’hémovigilance.Matériel et méthodes Les observations ont été recueillies à partir des fiche d’incident transfusionnel. Les effets indésirables receveurs (EIR) ont été recensés à partir du registre de déclarations sur 7 ans (2015 - 2021). L’incidence du TRALI a été calculée par EIR déclaré/100000 PSL et pour 1000000 PSL cédés.
Observations Il s’agissait de patientes âgées de 30 à 83 ans. Le TRALI a été retenu, sur des arguments cliniques et +/- radiologiques, immunologiques et le lien temporel avec la transfusion après élimination d’autres causes de détresse respiratoire aigüe et du TACO. Dans trois cas, le TRALI était inversé (présence d’anticorps chez des patientes multipares et/ou polytransfusées par du sang de donneurs de sexe masculin sans antécédents transfusionnels). Les deux patientes les plus âgées étaient décédées malgré une prise en charge précoce. Notre incidence du TRALI était de 1,3 % des EIR/100 000 PSL et de 9,3/1 000 000 PSL cédés.
En France ces incidences étaient respectivement de 0,5% des EIR/100 000 PSL, la déleucocytation universelle expliquerait ce taux plus bas et de 8 à 18,7/1 000 000 PSL cédés, probablement sous-estimée chez nous du fait d’une sous déclaration.
Commentaires Le TRALI, est un EIR actuellement mieux connu, en Tunisie comme en France. En Tunisie, les moyens de prévention sont restreints à l’éviction des donneurs transfusés et des donneuses multipares du don, au rappel des PSL issus d’un même don incriminé et exclusion définitive du donneur en cause. L’absence de la déleucocytaion universelle, pour des raisons budgétaires, ainsi que la multiparité chez les femmes âgées, expliquent la fréquence des TRALI inversé chez nos patient. Dans l’attente de l’adoption de la déleucocytation universelle, la surveillance étroite et la prise en charge précoce des patients, restent insuffisantes devant cet EIR grave.
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p 18 anticorps anti mns4 non hemolysant chez une multipare auteurs torkhani n 1 rekik t 1 2 hammemi o 1 cherif a 1 louati n 1 2 ben amor i 1 2 hela menif h 1 2 etablissement 1 crts de sfax sfax tunisie 2 faculte de medecine de sfax universite de sfax sfax tunisie presentateur hela menif hela |
P-18 - Anticorps anti-MNS4 non hémolysant chez une multipare
Thème: 06 - Hémovigilance receveurs
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Auteurs : Torkhani N. (1), Rekik T. (1,2), Hammemi O. (1), Cherif A. (1), Louati N. (1,2), Ben Amor I. (1,2), Hela Menif H. (1,2)
Présentateur : Hela Menif Hela
Etablissement : (1) CRTS de Sfax, Sfax, TUNISIE; (2) Faculté de Médecine de Sfax, Université de Sfax, Sfax, TUNISIE
Introduction En Tunisie, la déclaration des effets indésirables receveur (EIR) est obligatoire par la circulaire N° 24/2017. Nous rapportons le cas d’un anti MNS4 non déclaré se manifestant par des réactions de frissons sans hémolyse.
Observation Patiente âgée de 36 ans, multipare, hospitalisée en obstétrique ayant eu une anémie aigue à 5,8g/dL mal tolérée postcésarienne. Elle a présenté deux EIR non déclarés de type frissons hyperthermie (RFH) après deux transfusions successives de CGR. Il n’a pas été rapporté d’hémolyse. Une RAI systématique effectuée en post transfusionnel a objectivé un anti MNS4. Une 3ème transfusion pour une anémie hémorragique persistante par des CGR phénotypés MNS4- s’est passée sans EIR.
Commentaires La RFH est spectaculaire mais pas grave. Elle est le plus souvent le résultat d’allo-immunisation leucoplaquettaire, de libération de cytokines ou de contamination bactérienne de la poche de sang. Une RFH sans hémolyse peut, rarement, être la seule manifestation d’une allo-immunisation antiérythrocytaire comme dans ce cas. La multiparité et les antécédents transfusionnels devraient faire évoquer cette éventualité et faire pratiquer une RAI. L’anti MNS4 est habituellement hémolysant. La poursuite des transfusions MNS4 incompatibles aurait pu engendrer des hémolyses de plus en plus graves.
Conclusion Ce cas pointe l’importance de la déclaration en hémovigilance des EIR quel que soit leur degré de gravité. En effet, L’enquête étiologique permet de retrouver la cause de l’EIR et de l’éviter pour le prévenir dorénavant.
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p 19 lhemolyse post transfusionnelle retardee hptr chez le drepanocytaire un evenement indesirable receveur eir sous diagnostique et sous declare auteurs ferrera tourenc v 1 bacquet c 1 huet j 1 chabli l 1 fillet a 1 pirenne f 2 richard p 1 etablissement 1 etablissement francais du sang services centraux la plaine saint denis france 2 etablissement francais du sang ile de france creteil france presentateur chabli lila |
P-19 - L’hémolyse post-transfusionnelle retardée (HPTR) chez le drépanocytaire : un évènement indésirable receveur (EIR) sous diagnostiqué et sous déclaré
Thème: 06 - Hémovigilance receveurs
Auteurs : Ferrera-Tourenc V. (1), Bacquet C. (1), Huet J. (1), Chabli L. (1), Fillet A. (1), Pirenne F. (2), Richard P. (1)
Présentateur : Chabli Lila
Etablissement : (1) Etablissement Français du Sang - Services centraux, La Plaine Saint-Denis, FRANCE; (2) Etablissement Français du Sang - Ile de France, Créteil, FRANCE
Le développement ou l'intensification de symptômes évoquant une crise douloureuse vaso-occlusive, une hémolyse, une réticulocytopénie, ou une aggravation de l'anémie, survenant dans les 3 à 21 j après transfusion chez un drépanocytaire doivent évoquer une HPTR. Le risque est plus élevé après transfusion occasionnelle. En l’absence de diagnostic, il existe un risque majeur, parfois mortel, d’aggraver le processus hémolytique par de nouvelles transfusions. Les examens immuno-hématologiques érythrocytaires à réaliser sont : RAI, examen direct à l’antiglobuline et élution, dont les résultats négatifs ne doivent pas écarter l’HPTR. Les marqueurs biochimiques d’hémolyse, l’évolution du taux d’hémoglobine (Hb) et du pourcentage d’HbA sont des critères décisifs. Les publications rapportent une incidence d’HPTR de 4 à 7% chez les patients drépanocytaires et un risque de 16,4/1000 CGR dans le cadre d’épisodes transfusionnels occasionnels[1]. En 2021, 64371 concentrés de globules rouges (CGR) ont été transfusés à 6342 patients drépanocytaires. La base nationale d’hémovigilance e-fit recense 25 HPTR, toutes imputabilités confondues (sauf exclue) (20 de grade 2 ou 3) soit 0,39/1000 CGR et 0,39% des patients vs 84 EIR de type hémolyse, incompatibilité immunologique non HLA ou non ABO ou inefficacité transfusionnelle, chez des patients non drépanocytaires (45 de grade 2 ou 3), soit une incidence de 0,037/1000 CGR pour 2 257 974 CGR. Avec une incidence sous-estimée car non restreinte aux seules transfusions occasionnelles, et bien que 10 fois plus fréquente dans ces déclarations que les EIR immunologiques des autres patients, l’HPTR est un EIR sous- déclaré et probablement sous-diagnostiqué, au regard des données de la littérature.
[1] Incidence and predictive score for delayed hemolytic transfusion reaction in adult patients with sickle cell disease. Narbey David et al,. Am J Hematol. 2017 Dec;92(12):1340-1348.
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p 20 bilan de dix ans hemovigilance au crts de sfax tunisie auteurs cherif s 1 rekik t 1 2 louati n 1 2 ben amor i 1 2 menif h 1 2 etablissement 1 crts de sfax sfax tunisie 2 faculte de medecine de sfax universite de sfax sfax tunisie presentateur menif hela |
P-20 - Bilan de dix ans hémovigilance au CRTS de Sfax,Tunisie
Thème: 06 - Hémovigilance receveurs
Auteurs : Cherif S. (1), Rekik T. (1,2), Louati N. (1,2), Ben Amor I. (1,2), Menif H. (1,2)
Présentateur : Menif Hela
Etablissement : (1) CRTS de sfax, Sfax, TUNISIE; (2) Faculté de médecine de Sfax, Université de Sfax, Sfax, TUNISIE
Introduction En Tunisie, malgré la réglementation de l’hémovigilance depuis 2007 (Circulaire 24/07), les effets indésirables receveurs (EIR) restent sous-déclarés. Le but de notre travail est d’estimer et de rapporter les effets indésirables receveurs (EIR) déclarés.
Matériel et méthodes Notre étude est rétrospective portant sur tous les EIR déclarés au Centre Régional de Transfusion Sanguine (CRTS) de Sfax entre 2012 et 2021 via la fiche d’incident transfusionnel.
Résultats Nous avons colligés 464 EIR déclarés au CRTS de Sfax. La médiane d’âge des patients était de 38 ans (1 mois-94 ans). L’incidence moyenne des EIR était de de 0,77 ‰ PSL cédés, elle variait de 0,47 à 1,43 ‰ selon le type de PSL. Le PSL le plus incriminé était le concentré de globules rouges (83,44% des cas). Les concentrés plaquettaires standards et les concentrés de plasma frais congelé étaient à l’origine de 6,6% et 5,1% des EIR respectivement. L’EIR le plus fréquent était la réaction fébrile non hémolytique (44,9% des cas) suivie par la réaction allergique (25,1% des cas). Les EIR de grade de gravité 1 étaient les plus fréquents (86,6% des cas) suivis par ceux de grade 3 et 2 (respectivement 11,3% et 1,4% des cas). La gravité des EIR était de grade 4 dans 0,7% des cas.
Conclusion Notre étude a permis d’évaluer les EIR, effectivement sous déclarés (0,77 ‰ des PSL cédés contre 2,87 ‰ en France selon les données publiées par ANSM en 2020. Les défaillances constatées appellent à intensifier la formation continue des agents de la santé et la collaboration inter-institutions afin d’améliorer la qualité de la sécurité transfusionnelle.
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p 21 eir de grade 3 associes a la transfusion de plaquettes auteurs pitman j 2 lanteri m 2 payrat j 1 park m 2 liu k 2 etablissement 1 cerus europe b v amersfoort pays bas 2 cerus corporation concord etats unis presentateur payrat jean marc |
P-21 - EIR de grade 3 associés à la transfusion de plaquettes
Thème: 06 - Hémovigilance receveurs
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Auteurs : Pitman J. (2), Lanteri M. (2), Payrat J. (1), Park M. (2), Liu K. (2)
Présentateur : Payrat Jean-Marc
Etablissement : (1) Cerus Europe B.V., Amersfoort , PAYS-BAS; (2) Cerus Corporation, Concord, ETATS-UNIS
Introduction Depuis 2012, les concentrés de plaquettes (CP) cédés en France sont passés d’une quasi-égalité entre mélanges de CP issus de sang total (MCP) et CP issus d’aphérèse (CPA) à une majorité de MCP. L'EFS et le CTSA ont progressivement augmenté la proportion de CP traités pour atténuation d’agents pathogènes par INTERCEPT TM Blood System (IA) jusqu'à une conversion complète fin 2017. La durée de conservation des CP a été prolongée de 5 à 7 jours en 2018-2019. Les taux d’effets indésirables receveurs (EIR) pour tous les grades de sévérité ont diminué de 444,7 à 345,7 pour 100 000 CP délivrés. Nous avons examiné les tendances des EIR à haute imputabilité (probable, certaine) avec menace vitale immédiate (grade 3) pour les MCP et les CPA entre 2012 et 2020.
Méthodes Les données d'hémovigilance (HV) publiées par l'ANSM ont été triées en trois périodes de 3 ans (2012-14 [P1], 2015-17 [P2], 2018-20 [P3]). Les taux d’EIR pour 100 000 CP délivrés ont été exploités par des statistiques descriptives.
Résultats Le nombre moyen de CP émis par an a augmenté de 7,4% entre P1 et P3. Les MCP sont passés de 51,5 % du total en 2012 à 68,2 % en 2020. Les CP-IA représentaient 8 %, 13 % et 100 % des CP délivrés par an en moyenne en P1, P2 et P3 avec une conservation étendue à 7 jours en P3. Les taux d’EIR probables ou certains de grade 3 étaient plus faibles pour les MCP que pour les CPA à toutes les périodes ( Table 1); le taux moyen d’EIR de grade 3 a diminué de 7,2 (P1) et 7,6 (P2) à 5,2 (P3) pour 100 000 CP par an. Les EIR allergiques représentaient environ 70 à 90 % des EIR de grade 3 à toutes les périodes. La proportion de tous les EIR classés en grade 3 est passée de 1,7 % (P1) à 1,4 % (P3).
Conclusion Les EIR graves signalés pour les CP sont rares avec une tendance légèrement à la baisse sur une période de 9 ans au cours de laquelle la production de CP s'est éloignée de l'aphérèse, les CP-IA ont été introduits et la durée de conservation des CP-IA a été prolongée à 7 jours.
Table 1: Evolution des EIR de grade 3 liés aux CP : 2012-2020 (sur base des données publiées par l’ANSM)
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p 22 evaluation du systeme d hemovigilance dans les structures sanitaires publiques en cote d ivoire auteurs kouamenan goore s 1 konan s 1 sekongo y 1 de meyer e 2 rieux c 2 etablissement 1 centre national de transfusion sanguine abidjan cote d ivoire 2 chu henri mondor creteil paris france presentateur kouamenan goore sidonie |
P-22 - Evaluation du système d'hémovigilance dans les structures sanitaires publiques en Côte d'Ivoire
Thème: 06 - Hémovigilance receveurs
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Auteurs : Kouamenan Goore S. (1), Konan S. (1), Sekongo Y. (1), De Meyer E. (2), Rieux C. (2)
Présentateur : Kouamenan Goore Sidonie
Etablissement : (1) CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE, Abidjan, COTE D IVOIRE; (2) CHU HENRI MONDOR, Creteil Paris, FRANCE
INTRODUCTION la sécurité est une préoccupation majeure en Cote d'Ivoire. le Centre National de Transfusion Sanguine dans sa mission de rendre disponible les produits sanguins labiles (PSL), entreprend également d'améliorer leur utilisation clinique. Dans ce processus d'amélioration continue, des séances de supervisions des activités transfusionnelles ont été menées dans 42 structures sanitaires au cours de l'année 2019 avec pour obectif général d'évaluer la sécurité transfusionnelle.
MATERIELS ET METHODES Un questionnaire a été administré sous forme de focus groupe aux personnels de chaque services visités.
RESULTATS Concernant les points positifs,on note que seuls les medecins prescrivent les PSL et la décision de transfuser est conforme aux recommandations nationales dans 80% des cas. la totalité des structures ont un dépôt de sang et dispose d'un réfrigérateur adapté à la conservation des PSL.Dans 70% des cas les PSL sont délivrés par les dépôts de sang hospitaliers et les conditions de transports sont conformes dans 72% des cas.
Concernant les points à améliorer, on observe une méconnaissance des indications des PSL dans 50% des cas et 30% des bilans prétransfusionnels sont non conforme.Le contrôle ultime prétransfusionnel est mal réalisé dans 90% des cas.les procédures de commande et de délivrance des PSL doivent être améliorées dans plus de 60% des cas. les outils de tracabilité des actes transfusionnels sont quasi inexistants. enfin seul 45% du personnel a eu une formation à la pratique transfusionnelle.
CONCLUSION cette évaluation nous montre que le niveau de sécurité transfusionnelle reste insuffisant.Un des outils incontestables permettant d'améliorer les pratiques transfusionnelles est la formation. L'implication des directions des structures sanitaires semble indispensable pour institutionnaliser de véritables programmes de formation incluant tous les outils modernes pour faciliter la diffusion et l'appropriation des bonnes pratiques transfusionnelles.
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p 23 un cas deir grave mais surtout de diagnostic rebelle auteurs lakhal w 1 py j 1 etablissement 1 efs centre pays de la loire orleans france presentateur lakhal wissem |
P-23 - Un cas d’EIR grave, mais surtout de diagnostic rebelle
Thème: 06 - Hémovigilance receveurs
Auteurs : Lakhal W. (1), Py J. (1)
Présentateur : Lakhal Wissem
Etablissement : (1) EFS Centre Pays de la Loire, Orléans, FRANCE
Cas clinique Une patiente paraplégique de 76 ans est hospitalisée pour escarre sacrée infectée, traitée par cotrimoxazole pendant 6 jours puis par pipéracilline/tazobactam, et évoluant vers une ostéite. Sur le plan immunohématologique, la patiente présente une allo immunisation anti Fy1 identifiée à l’EFS le 16.05.2022. Le taux d’hémoglobine étant descendu à 7.4 g/dl, la décision est prise de la transfuser.
Le 23.05.2022, 80 minutes après le début de la 1ere transfusion, la patiente présente une symptomatologie de choc avec une augmentation de sa pression artérielle systolique, de 141 à 211 mmHg, et une dyspnée avec baisse de la saturation en oxygène à 86%. La transfusion est stoppée et les signes régressent sous corticoïdes et oxygénothérapie. Les examens réalisés ne mettent pas en évidence de cause immunohématologique pour cet EIR.
48 heures plus tard et devant l’absence de rendement transfusionnel, une nouvelle transfusion est prescrite. Devant le tableau clinique incertain de cet EIR, il est décidé de délivrer un CGR déplasmatisé. 1 heure après la fin de cette transfusion, qui s’est déroulée sur 3 heures, la patiente présente la même symptomatologie avec une désaturation à 82%. Un bilan d’hémolyse montre une haptoglobine effondrée, une bilirubine normale, des réticulocytes à 117 G/L, l’hémoglobine restant à 7,6 g/L. Une recherche d’anticorps anti HLA montre une poly immunisation anti HLA de classe I et II, notamment anti B7 et anti B27.
Une 3eme transfusion a lieu le 09.06.2022 devant une hémoglobine inférieure à 7 g/L, avec un CGR non déplasmatisé.1h30 après le début, la patiente présente à nouveau le même tableau clinique avec notamment une désaturation à 90% et des frissons.
Discussion La survenue systématique d’un EIR et sa gravité apparente imposent de minimiser le plus possible le recours à la transfusion pour cette patiente. Les explorations se poursuivent pour tenter d’étiqueter ces évènements.
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p 24 tableau de bord power bi un outil pour evaluer la pertinence des determinations de groupe auteurs pujol s 1 puntous m 1 augis v 1 loonis c 1 saillour f 1 barthe t 1 etablissement 1 chu bordeaux bordeaux france presentateur pujol sophie |
P-24 - Tableau de bord Power BI : Un outil pour évaluer la pertinence des déterminations de groupe
Thème: 07 - Immuno-hématologie
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Auteurs : Pujol S. (1), Puntous M. (1), Augis V. (1), Loonis C. (1), Saillour F. (1), Barthe T. (1)
Présentateur : Pujol Sophie
Etablissement : (1) CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
L'évaluation de la pertinence des actes est un des axes prioritaires de la stratégie d'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins. Les déterminations de groupe sanguin font partie des examens courants dès lors qu’un acte chirurgical est envisagé ou qu’une transfusion est prévisible au cours d’un séjour. La 2ème détermination devrait être réservée en cas de contexte transfusionnel avéré, comme le précise l’arrêté du 15 mai 2018 ; le terme « avéré » étant toutefois sujet à interprétation, notamment en contexte chirurgical. Dans notre ES de nombreuses actions sont menées, d’une part pour faire respecter les bonnes pratiques de prélèvement des deux déterminations, d’autre part pour inciter les médecins à évaluer la pertinence de leurs prescriptions. Depuis 2018, un tableau de bord développé avec le logiciel Power BI permet à tous les soignants d’accéder de façon dynamique aux indicateurs suivants : nombre de déterminations de groupe, nombre de patients « groupés », taux de redondance des déterminations (par rapport aux antériorités connues), taux de patients transfusés parmi ceux « groupés » (transfusion dans les 7 jours et dans les 6 mois). Un taux de redondance élevé suppose que les soignants ne recherchent pas suffisamment les antériorités dans le dossier patient, malgré des accès facilités. Les taux de transfusion sont à interpréter en fonction du type d’activité du service : un taux de non-transfusion important doit interroger les prescripteurs sur la pertinence des examens pré-transfusionnels. Le tableau de bord Power BI permet en outre d’objectiver les progrès réalisés : en 5 ans (de 2016 à fin 2020), le taux de redondances est passé de 15 à 10 % et le nombre de déterminations de groupe a diminué de 28 %. L’année 2021 montre en revanche une légère régression de ces indicateurs. Leur disponibilité facile nous permet d’alerter et de sensibiliser les services de soins sur leurs pratiques.
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p 25 evaluation de labd pad dans le controle qualite du groupage sanguin abo rhesus post etiquetage au centre national de transfusion sanguine dabidjan cote divoire auteurs kabore s 1 sekongo y 1 ake a 1 dechi j 1 konan s 1 dembele b 1 etablissement 1 centre national de transfusion sanguine abidjan cote d ivoire presentateur kabore saydou |
P-25 - Evaluation de L’ABD PAD® dans le contrôle qualité du groupage sanguin ABO/Rhésus post-étiquetage au Centre National de Transfusion Sanguine d’Abidjan, Côte d’Ivoire
Thème: 07 - Immuno-hématologie
Auteurs : Kabore S. (1), Sekongo Y. (1), Ake A. (1), Dechi J. (1), Konan S. (1), Dembele B. (1)
Présentateur : Kabore Saydou
Etablissement : (1) CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE, Abidjan, Cote D Ivoire
Introduction La sécurité doit être de mise à toutes les étapes de la chaîne transfusionnelle. Le laboratoire de contrôle qualité (LCQ) des PSL du Centre National de Transfusion sanguine (CNTS) de Côte d’Ivoire est un dispositif supplémentaire et essentiel à la sécurité immunologique transfusionnelle. L’ABD PAD® est un dispositif de confirmation rapide du groupe sanguin ABO/Rh D. Le but de notre étude était d’évaluer la fiabilité des résultats de l’ABD PAD® utilisé pour la confirmation du groupe sanguin ABO/Rh au LCQ du CNTS d’Abidjan.
Matériels et Méthodes Il s’agit d’une étude prospective transversale qui s’est déroulée en février 2022 au LCQ du CNTS d’Abidjan et a concerné 1060 échantillons de donneurs de sang. Les concentrés érythrocytaires ont été sélectionnés par la méthode de recensement et 20 à 40 µL de sang provenant des tubulures des poches de sang ont été utilisés pour la réalisation du groupage sanguin ABO/Rh par l’ABD PAD®. Les résultats du groupage ABO-Rh obtenus ont été comparés à ceux obtenus par le Qwalys 3 EVO du laboratoire de qualification biologique des dons. Les analyses statistiques ont été effectuées par le logiciel excell.
Résultats Le groupage sanguin ABO/Rhésus des échantillons effectués sur l’ABD PAD et le Qwalys 3 EVO avaient des résultats concordants à 100%. 495 (46,70%) étaient O positif, 214(20,19%) A positif, 229(21,60%) B positif, 46 (4,34%) AB positif, 38(3,58%) O négatif, 18 (1,70%) A négatif, 16 (1,51%) B négatif et 4 (0,38%) AB négatif.
Conclusion Le dispositif ABD PAD® utilisé pour le groupage sanguin ABO/Rh est rapide, fiable et facile à interpréter. Il donne des résultats similaires à ceux de l’automate de référence le Qwalys 3 EVO. Ce Dispositif serait très utile pour la confirmation du groupage sanguin ABO/Rh D au LCQ.
Mots clés Sécurité transfusionnelle - Groupage sanguin ABO/Rh - Dispositif ABD PAD® - Qwalys 3 EVO.
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p 26 protocole detude pilote de melanges de plasmas iso groupe abo ou universels auteurs cognasse f 1 2 belcour b 4 hamzeh cognasse h 2 duchez a 1 2 heestermans 1 2 eyraud m 1 2 arthaud c 1 2 prier a 1 2 paul s 3 bruot b 4 gress s 4 etablissement 1 etablissement francais du sang auvergne rhone alpes decines charpieu france 2 sainbiose laboratory inserm u1059 university of lyon saint etienne france saint etienne france 3 department of immunology cic1408 gimap u1111 umr5308 inserm ujm ucbl ens de lyon cnrs university hospital of saint etienne saint etienne france saint etienne france 4 etablissement francais du sang grand est nancy france presentateur cognasse fabrice |
P-26 - Protocole d’étude pilote de mélanges de plasmas iso-groupe ABO ou universels
Thème: 07 - Immuno-hématologie
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Auteurs : Cognasse F. (1,2), Belcour B. (4), Hamzeh-Cognasse H. (2), Duchez A. (1,2), Heestermans . (1,2), Eyraud M. (1,2), Arthaud C. (1,2), Prier A. (1,2), Paul S. (3), Bruot B. (4), Gress S. (4)
Présentateur : Cognasse Fabrice
Etablissement : (1) Etablissement Français du Sang Auvergne-Rhône-Alpes, Decines-Charpieu, FRANCE; (2) SAINBIOSE Laboratory, INSERM, U1059, University of Lyon, Saint-Étienne, France, Saint-Étienne, FRANCE; (3) Department of Immunology, CIC1408, GIMAP U1111/UMR5308 INSERM-UJM-UCBL-ENS de Lyon-CNRS, University Hospital of Saint-Etienne, Saint-Etienne, France., Saint-Étienne, FRANCE; (4) Etablissement Français du Sang Grand-Est, Nancy, FRANCE
La pratique de réaliser un mélange à partir de 5 unités de plasma dérivées de sang total, réparti ensuite en 2 volumes égaux pour sécurisation par atténuation des agents pathogènes avec 2 dispositifs INTERCEPT TM a été introduite en France. Les principaux bénéfices de cette technique sont l’obtention de 6 PFCM-IA à partir de 5 plasmas natifs avec une standardisation des produits (volume, facteurs de coagulation) et une réduction potentielle des effets indésirables receveurs par dilution des allergènes, cytokines, anticorps anti HLA ou HNA.
L‘objectif de l’étude pilote proposée est d’explorer l’extension de ce concept à des mélanges de volume plus important (10 unités pour obtenir 12 PFCM-IA) avec des plasmas de même groupes ABO ou de groupes combinés (ex. 4A, 4B, 2AB) pour obtenir du plasma universel.
Nous allons comparer le profil et la standardisation d’unités de plasma, de mini-pools (5 unités) et de maxi-pools (10 unités) avec les méthodes de mélange iso-groupe (un seul groupe ABO) et universelle (combinaison de A, B et AB) en utilisant 3 types de paramètres :
- Biomarqueurs inflammatoires : sCD40L, IFN-a, IFN-b, IFN-g, IL-1 b, IL-6, IL-8, IL-10, IL-18 et TNF- a
- Fibrinogène et Facteur VIII
- Complexes immuns circulants (pour le plasma universel)
L’étude pilote utilisera des échantillons (segments de tubes) d'unités de plasma d'aphérèse non traitées et traitées par INTERCEPT. Les résultats préliminaires montrent une réduction de la dispersion sur les mélanges par rapport aux unités individuelles. Celle-ci est déjà marquée sur les mélanges de 5, l’apport des mélanges de 10 étant plus marginal.
Cette étude pilote d’orientation pourra être la base pour une étude future utilisant des unités de plasma complètes de préférence dans un cadre « plasma universel ». L’étude pilote permettra d’évaluer si le passage des « mini-pools » aux « maxi-pools » apporte une standardisation supplémentaire à la fois pour les marqueurs inflammatoires et les facteurs de coagulation.
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p 27 expertise en allo immunisation chez la femme enceinte sur le site ihe de lyon ghe auteurs guinchard e 1 chevalier f 1 eyraud v 1 chirat v 1 chabre c 1 etablissement 1 efs auvergne rhone alpes site ihe delivrance de lyon ghe bron cedex france presentateur guinchard emmanuelle |
P-27 - Expertise en allo-immunisation chez la femme enceinte sur le site IHE de Lyon-GHE
Thème: 07 - Immuno-hématologie
Auteurs : Guinchard E. (1), Chevalier F. (1), Eyraud V. (1), Chirat V. (1), Chabre C. (1)
Présentateur : Guinchard Emmanuelle
Etablissement : (1) EFS Auvergne Rhône Alpes, Site IHE-Délivrance de Lyon-GHE, Bron Cedex, FRANCE
L’arrêté ministériel du 15 juin 2021 publiait la liste des laboratoires experts en France. Le site IHE Délivrance de Lyon GHE à l’EFS Auvergne Rhône-Alpes a été retenu parmi les laboratoires experts en suivi d’allo-immunisation chez la femme enceinte,
Les biologistes de ce site implanté dans un hôpital réalisant plus de 4000 accouchements par an, exerçaient déjà localement leur expertise en partenariat avec les obstétriciens. Leur qualité de membre du Comité Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal de l’Hôpital Femme Mère Enfant, leur donne régulièrement l’opportunité de participer aux discussions et décisions, notamment en cas d’allo-immunisations complexes exposant au risque d’impasse thérapeutique ou pour les tests de Kleihauer d’interprétation difficile impactant la décision obstétricale. De plus, le laboratoire réalise les génotypages RHD fœtaux non invasifs sur sang maternel, dont le résultat permet de guider la surveillance clinico-biologique des patientes, assurant un rayonnement plus large du laboratoire, certains de ces examens étant sous-traités par plusieurs régions EFS de France.
La parution de ce texte incitait à renforcer le laboratoire dans son rôle d’expertise en s’appuyant sur de nouveaux défis en terme de périmètre d’action, d’attente des clients et de degré de sollicitation, en terme de partage d’information, en terme d’examens réalisés.
Le travail se propose de revenir sur l’ensemble de la problématique afin d’y répondre par une optimisation des moyens organisationnels et scientifiques.
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p 28 developpement d un algorithme d identification des patients atteints de purpura thrombotique thrombocytopenique congenital a partir de la base de donnees hospitalieres pmsi auteurs goguillot m 2 lefevre c 1 favre besse f 1 pham a 1 cancalon c 2 benard s 2 coppo p 3 etablissement 1 takeda france paris france 2 steve consultants oullins france 3 cnrmat paris france presentateur lefevre cinira |
P-28 - Développement d'un algorithme d'identification des patients atteints de purpura thrombotique thrombocytopénique congénital à partir de la base de données hospitalières PMSI
Thème: 07 - Immuno-hématologie
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Auteurs : Goguillot M. (2), Lefevre C. (1), Favre-Besse F. (1), Pham A. (1), Cancalon C. (2), Bénard S. (2), Coppo P. (3)
Présentateur : Lefevre Cinira
Etablissement : (1) Takeda France, Paris, FRANCE; (2) Stève Consultants, Oullins, FRANCE; (3) CNRMAT, Paris, FRANCE
Introduction Le purpura thrombotique thrombocytopénique congénital (PTTc) est une microangiopathie thrombotique rare et potentiellement mortelle caractérisée par une anémie hémolytique microangiopathique, une thrombocytopénie sévère et une ischémie d'organe, causée par des mutations du gène ADAMTS13. La prise en charge des patients est variable et comprend des transfusions de plasma thérapeutique. A ce jour, peu de données en vie réelle sont disponibles sur cette maladie en France. L’objectif de cette étude a été de développer un algorithme à partir des données du PMSI afin de quantifier la population de patients PTTc en France.
Méthodes Les patients hospitalisés (2015-2020) avec un code de diagnostic CIM-10 M31.1 «Microangiopathie thrombotique» (incidents ou prévalents) ont été inclus. Un premier algorithme a été défini en excluant les patients avec un syndrome hémolytique et urémique (SHU) [D59.3 et/ou administration d'Eculizumab], un syndrome HELLP [O14.2] ou un PTT acquis [administration de Caplacizumab et/ou échange de plasma]. L'algorithme a ensuite été affiné de manière itérative en mettant en perspective les résultats obtenus avec les données de la littérature.
Résultats L'algorithme initial a identifié 313 patients PTTc. La prise en compte de nouvelles variables telles que le nombre/périodicité des transfusions, la durée d'exposition aux transfusions et le diagnostic au décès ont également été considérés. L'algorithme final a identifié 28 patients, dont 7 enfants, 9 femmes enceintes et 12 autres adultes.
Conclusion Au vu de l'hétérogénéité de la prise en charge des patients PTTc et de l’absence de code diagnostic spécifique, l'algorithme développé a permis d'identifier les patients PTTc régulièrement traités et les femmes enceintes transfusées en prophylaxie. Ainsi, la population quantifiée est sous-estimée, néanmoins l’algorithme permet de générer les premières données hospitalières nationales.
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p 29 profil immunohematologique chez les betathalassemiques majeurs auteurs mansouri a 1 negi s 1 baccouche h 1 chakroun a 1 mahjoub s 1 etablissement 1 hopital la rabta tunis tunisie presentateur mahjoub sonia |
P-29 - Profil immunohématologique chez les bétathalassémiques majeurs
Thème: 07 - Immuno-hématologie
Auteurs : Mansouri A. (1), Negi S. (1), Baccouche H. (1), Chakroun A. (1), Mahjoub S. (1)
Présentateur : Mahjoub Sonia
Etablissement : (1) Hôpital La Rabta, Tunis , TUNISIE
INTRODUCTION La bêta-thalassémie majeure (BTM) est une forme sévère et précoce d’hémoglobinopathie caractérisée par une anémie nécessitant des transfusions régulières. Cette thérapeutique n’est pas dénuée de risques dont l’immunisation.Le dépistage et la prise en charge de ces complications est nécessaire afin d’optimiser le rendement transfusionnel.
OBJECTIF Etudier le statut immunohématologique des patients BTM polytransfusés.
MATERIELS ET METHODES Etude rétrospective monocentrique sur une période de 28 mois colligeant 24 patients BTM transfusés régulièrement .
Les unités de globules rouges transfusées sont filtrées et appariées phénotypiquement pour les systèmes RH-KELL et pour d'autres systèmes après immunisation.
Une Recherche d’anticorps irréguliers (RAI) et un Test direct à l’antiglobuline (TDA) ont été réalisés à raison de 3fois/an
La RAI a été réalisée par la méthode de filtration sur gel en utilisant des panels BIO-RAD de 3 hématies pour le dépistage et 11pour l’identification.
Les TDA ont été réalisés à l'aide de cartes gel de Coombs polyspécifiques (IgG/C3d).
RESULTATS L’âge moyen de nos patients était de 27ans [19-36] avec un sexe ratio H/F de 0.78. La majorité des patients étaient splénectomisés(22/24).
Notre étude a montré 19cas de positivité de TCD (79%) dont 1seul positif à IgG + C3d et 18 à IgG seule. Cette positivité s’est résolue spontanément chez 3 patients (12.5%) après un intervalle estimé à 4 mois. Les TCD positifs étaient persistants et labiles chez respectivement 37.5% et 29% des cas.
Une seule patiente a présenté une RAI positive à anti Lu a.
Conclusion la recherche systématique d’anticorps anti érythrocytaire chez les BTM polytransfusés permettra d'assurer une sécurité transfusionnelle.L´allo-immunisation anti-érythrocytaire posttransfusionnelle représente une complication immunologique fréquente.Néanmoins, le faible taux trouvé dans notre série reflète une relative bonne prise en charge transfusionnelle de nos patients.
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p 30 prescription connectee de psl a lefs de nimes retour dexperience auteurs lagarrigue m 1 deray m 1 mathieu daude d 1 aho nienne f 1 tunez v 2 cassoly a 2 lacambra m 2 etablissement 1 efs occitanie nimes france 2 chu nimes nimes france presentateur lagarrigue melodie |
P-30 - Prescription connectée de PSL à l’EFS de Nîmes : retour d’expérience
Thème: 10 - Informatique et traçabilité
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Auteurs : Lagarrigue M. (1), Deray M. (1), Mathieu-Daude D. (1), Aho-Nienne F. (1), Tunez V. (2), Cassoly A. (2), Lacambra M. (2)
Présentateur : Lagarrigue Mélodie
Etablissement : (1) EFS OCCITANIE, Nimes, FRANCE; (2) CHU Nîmes, Nimes, FRANCE
Nous proposons un retour d’expérience après 2 ans d’utilisation en routine de la prescription de PSL « sans papier » entre l’EFS Occitanie site de Nîmes et le CHU de Nîmes. Douze réunions ont eu lieu avec participation des divers intervenants des 2 structures pour superviser le déploiement, le traitement des anomalies et des améliorations relevées. Les changements au sein du service de Délivrance se sont avérés relativement mineurs mais ont toutefois nécessité un accompagnement important de l’encadrement et du service informatique en particulier lors de la mise en place et de la survenue d’incidents. Entre juin 2020 et décembre 2021, 31 incidents impactant le flux des prescriptions connectées de PSL ont été relevés. La mise en place d’une documentation dédiée a été nécessaire pour les utilisateurs, notamment une procédure commune EFS-CHU prévoyant un mode dégradé en cas d’indisponibilité. Le site s’est doté d’un dispositif d’alerte sonore et lumineux, totalement paramétrable, permettant de signaler l’arrivée d’une demande de PSL dans le service de Délivrance. Au-delà de la fiabilité des données transmises, les intérêts de cette transmission électronique par rapport aux prescriptions fax ou papier ont rapidement été perceptibles au sein du service de Délivrance : simplification et optimisation du traitement des prescriptions, réduction des appels téléphoniques reçus et émis, baisse du stress pour les techniciens, diminution des erreurs de Délivrance, dégagement de temps pour d’autres tâches, amélioration de la communication avec le personnel du CHU et économie de papier. Les difficultés identifiées sont essentiellement la mauvaise maîtrise de l’outil et du jargon informatique par le personnel des 2 structures ainsi que la détection tardive de la survenue de pannes. La forte implication de l’ensemble des intervenants des 2 structures s’est avérée primordiale pour assurer la réussite de la mise en place de la prescription connectée de PSL.
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p 31 tracabilite des produits sanguins labiles au cnts de libreville auteurs akoffon g 1 orala e 1 ndzondo f 1 rebienot pellegrin o 1 etablissement 1 centre national de transfusion sanguine de libreville libreville gabon presentateur orala eugenie |
P-31 - Traçabilité des Produits Sanguins Labiles au CNTS de Libreville
Thème: 10 - Informatique et traçabilité
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Auteurs : Akoffon G. (1), Orala E. (1), Ndzondo F. (1), Rebienot Pellegrin O. (1)
Présentateur : Orala Eugénie
Etablissement : (1) Centre National de Transfusion Sanguine de Libreville , Libreville , GABON
Introduction Chaque jour le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) délivre des dizaines de Produits Sanguins Labiles (PSL) aux patients. Cependant, il est indispensable d’établir la traçabilité de ces produits, afin de garantir leur utilisation rationnelle par les structures de soins.
Objectifs La présente étude a pour but d’établir la traçabilité des PSL, au CNTS de Libreville durant un mois.
Méthodologie Une étude rétrospective transversale a été menée durant le mois de Mars 2022, sur les delivrances de PSL enregistrées dans le logiciel de gestion des données (INLOG) d'une part, et de l'autre, sur les Bons de Distribution des Produits Sanguins collectés auprès des établissements de soins, pratiquant la transfusion sanguine à Libreville.
Résultats Au cours de cette période , le CNTS a délivré 1863 PSL aux établissements de soins dont 87,4% de Concentrés de Globules Rouges, 6,5% de Plasma Frais Congelé et 6,1% de Concentré Standard de Plaquettes. 53,5% des produits délivrés étaient destinés aux Hôpitaux publiques, 29,9% aux structures Militaires et 16,6% aux structures Privées.
Cependant, les Hôpitaux Publiques ont déclaré seulement 72,5% des PSL qui leur ont été délivrés, tandis que les Structures Militaires et Privées ont respectivement déclaré 66,1% et 66,3% des PSL reçus. Ainsi, sur les 1863 PSL délivrés, seuls 1296 ont été déclarés par les établissements de soins, soit un taux de déclaration de 69,6% (Image 1).
Conclusion La traçabilité des PSL reste difficile à établir. De nombreux efforts sont à fournir de la part du CNTS et des établissements de soins, afin d’améliorer le taux de déclaration des PSL utilisés.
Mots-clés Traçabilité-PSL-Taux de déclaration
Taux de déclaration des PSL utilisés par les structures de soins
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p 32 informatisation du circuit transfusionnel experience a 3 ans auteurs vincent i 1 manuel samson a 1 cousin a 1 guerineau a 2 menez s 2 drapeau s 1 inizan p 1 etablissement 1 ch ferdinand grall landerneau france 2 efs brest france presentateur vincent isabelle |
P-32 - Informatisation du circuit transfusionnel : expérience à 3 ans
Thème: 10 - Informatique et traçabilité
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Auteurs : Vincent I. (1), Manuel-Samson A. (1), Cousin A. (1), Guerineau A. (2), Menez S. (2), Drapeau S. (1), Inizan P. (1)
Présentateur : Vincent Isabelle
Etablissement : (1) CH Ferdinand Grall, Landerneau, France; (2) EFS, Brest, France
Introduction Le circuit des produits sanguins labiles (PSL) (prescription, réception, traçabilité de l’acte transfusionnel, gestion du dépôt d’urgence) a été informatisé dans notre établissement de soin (ES) avec le logiciel Hémogest (Guyot-Walser Informatique) interfacé avec l’EFS et le serveur de résultat de notre laboratoire hospitalier.
Matériel et méthode Du 1er avril 2019, date de mise en production, au 31 mars 2022, ont été évalués l’appropriation du logiciel et les dysfonctionnements signalés par les utilisateurs ou détectés par le correspondant local d’hémovigilance et sécurité transfusionnelle (CHST).
Résultats 2123 prescriptions et 3881 confirmations de transfusions ont été saisies dans le logiciel, 83% et 35% respectivement en temps réel par les utilisateurs et le complément a posteriori par le CHST. 100 % des délivrances réalisées par l’EFS et des résultats immuno-hématologiques (IH) ont été correctement intégrés dans le logiciel. La totalité des mouvements des PSL du dépôt de sang ont été informatisés. 3 évènements indésirables ont été déclarés : 2 relatifs à des discordances de résultats IH et 1 discordance d’identité entre l’EFS et l’ES bloquant la prescription. Les dysfonctionnements notés par le CLHV sont des discordances d’identité ou de numéro de dossier entre l’EFS et l’ES nécessitant une correction pour permettre de valider la traçabilité des PSL. Pour 4 transfusions, un incident informatique a entrainé une perte d’information entre l’EFS et l’ES récupérée a posteriori.
Conclusion L’appropriation du logiciel est très bonne pour les prescripteurs et les responsables du dépôt de sang et moins bonne pour les transfuseurs. A 3 ans du démarrage, l’intervention du CHST est toujours nécessaire pour gérer les problématiques d’identitovigilance et compléter les données de traçabilité manquantes. Des sessions de formation supplémentaires doivent être programmées pour les transfuseurs pour favoriser l’utilisation en temps réel du logiciel.
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p 33 strategie dinformatisation du processus transfusionnelle commencer par le terrain auteurs lafeuillade b 1 buffet croix blanche s 1 lavorel c 1 mingoia b 1 madika e 1 ranval l 1 pourtier c 1 etablissement 1 chuga centre hospitalo universitaire grenoble alpes la tronche france presentateur lafeuillade bruno |
P-33 - Stratégie d’informatisation du processus transfusionnelle : commencer par le terrain !
Thème: 10 - Informatique et traçabilité
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Auteurs : Lafeuillade B. (1), Buffet-Croix-Blanche S. (1), Lavorel C. (1), Mingoia B. (1), Madika E. (1), Ranval L. (1), Pourtier C. (1)
Présentateur : Lafeuillade Bruno
Etablissement : (1) CHUGA (Centre Hospitalo universitaire Grenoble Alpes), La Tronche, FRANCE
Introduction
L’informatisation du processus transfusionnel comporte un volet technique informatique et un volet opérationnel métier, souvent négligé. Nous rapportons l’expérience de notre CHU avec un travail de consultation du terrain pour adapter les nouvelles pratiques transfusionnelles à l’organisation du service.
Contexte
- Condition difficile d’exercice des soignants multi-sollicités
- 200 Unités fonctionnelles avec des activités et des organisations très différentes
Objectifs à se fixer pour les soignants
- Suppression de toute gestion papier
- Pas d’ajout de tache
- En cas de difficulté, disponibilité d’une assistance
- Priorité aux soins
Démarche d’analyse des contraintes des soignants
Elle s’est faite :
- Par des sites pilotes (hémato) qui ont fait remonter les difficultés
- Lors de la formation intégrant les aspects organisationnels, avec un dialogue soignants/formateur.
Résultats
Trois types d’organisation se dégageaient :
- Les réanimations,
- Les unités de médecine
- Les hôpitaux de jour
Des propositions type d’organisation ont été établies, puis discuté au sein de chaque pole en préparation du déploiement.
Création d’une assistance informatique transfusionnelle (hotline) par l’unité d’hémovigilance (UHST)
Le but était de faciliter la vie des soignants en cas de difficulté de tout ordre. Accessibilité, réponse rapide, pilotage par téléphone, complément ou rappel de formation pour les « petits transfuseurs » sont les mots d’ordre de l’assistance téléphonique. En dernier recours, si le soignant est débordé sur les soins, prise en charge de la traçabilité par l’UHST après réception des documents de traçabilité.
Conclusion et perspective
Cette approche que nous décrivons permet d’adapter la démarche d’informatisation transfusionnelle à la grande variabilité d’activité et d’organisation des services d’un CHU. Nous suivons la même démarche pour la prescription connectée, en particulier en intégrant les différentes modalités de délivrance (fractionnées, mise en réserve).
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p 34 signaler pour comprendre les pratiques application au dispositif abtest card auteurs augis v 1 pujol s 1 puntous m 1 loonis c 1 moine a 1 boulacheb t 1 dubois m 1 etablissement 1 chu bordeaux bordeaux france presentateur pujol sophie |
P-34 - Signaler pour comprendre les pratiques : application au dispositif ABTest Card
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
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Auteurs : Augis V. (1), Pujol S. (1), Puntous M. (1), Loonis C. (1), Moine A. (1), Boulacheb T. (1), Dubois M. (1)
Présentateur : Pujol Sophie
Etablissement : (1) CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Au changement de dispositif de contrôle ultime, une campagne de formation a été déployée dans l’établissement. Néanmoins des dysfonctionnements portant sur des réactions positives non attendues côté patient et/ou CGR ont été signalés.
Après enquêtes, une première situation identifiée est en lien avec des soignants, mis en difficultés car non/peu formés. Des faux positifs ont ainsi été observés principalement en raison de dépôt de sang côté poche trop important, conséquences de difficultés d’utilisation du perce-tubulure. D’autres défauts de pratique ont étés relevés tels qu’une hydratation trop importante des membranes ou un rinçage effectué rapidement sans attendre l’absorption complète du sang après dépôt.
La deuxième situation est en rapport avec le prélèvement du patient. Une problématique a émergé du service de néonatalogie avec l’utilisation, lors du prélèvement capillaire, de crème ou de vaseline susceptible de saturer la membrane ne permettant pas un rinçage correct. La complexité du prélèvement en pédiatrie (délais etc…) a également conduit à un dessèchement de la membrane réactive entre l’hydratation initiale et le dépôt de sang.
Des seringues prélevées sur cathéter et employées pour le dépôt côté patient sont à l’origine de dépôts trop importants avec des difficultés ensuite pour le rinçage. Utilisées en dehors de la chambre du patient, elles ont conduit à une inversion de patients.
Enfin, certaines réactions inattendues n’ont pu être expliquées malgré une analyse de pratiques et ont conduit, par précaution à des signalements de réactovigilance auprès de l’ANSM.
Ces dysfonctionnements ont conduit à des déterminations de groupe supplémentaires, des retards de transfusion, des destructions de produits sanguins.
Les anomalies de pratiques qui ont été identifiées ont conduit à de nouvelles formations plus précises ainsi qu’à une campagne de communication associant vidéo, fiche de bonnes pratiques, et conduite à tenir en cas d’anomalie.
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p 35 etude retrospective des declarations des incidents graves sur le lien ih delivrance en occitanie entre 2010 et 2021 auteurs roma c 1 conte a 3 merviel c 2 simon n 3 bouix o 3 gallais umbert a 4 lagarrigue m 5 deray m 5 mathieu daude d 3 tribout m 6 etablissement 1 laboratoire dimmunohematologie service de delivrance etablissement francais du sang occitanie albi france 2 laboratoire dimmunohematologie service de delivrance etablissement francais du sang occitanie montauban france 3 laboratoire dimmunohematologie service de delivrance etablissement francais du sang occitanie montpellier france 4 laboratoire dimmunohematologie service de delivrance etablissement francais du sang occitanie perpignan france 5 laboratoire dimmunohematologie service de delivrance etablissement francais du sang occitanie nimes france 6 service dhemovigilance regional etablissement francais du sang occitanie montpellier france presentateur roma charlotte |
P-35 - Etude rétrospective des déclarations des incidents graves sur le lien IH-Délivrance en Occitanie entre 2010 et 2021
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
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Auteurs : Roma C. (1), Conte A. (3), Merviel C. (2), Simon N. (3), Bouix O. (3), Gallais-Umbert A. (4), Lagarrigue M. (5), Deray M. (5), Mathieu-Daudé D. (3), Tribout M. (6)
Présentateur : Roma Charlotte
Etablissement : (1) Laboratoire d’Immunohématologie - service de Délivrance - Etablissement Français du Sang Occitanie, Albi, FRANCE; (2) Laboratoire d’Immunohématologie - service de Délivrance - Etablissement Français du Sang Occitanie, Montauban, FRANCE; (3) Laboratoire d’Immunohématologie - service de Délivrance - Etablissement Français du Sang Occitanie, Montpellier, FRANCE; (4) Laboratoire d’Immunohématologie - service de Délivrance - Etablissement Français du Sang Occitanie, Perpignan, FRANCE; (5) Laboratoire d’Immunohématologie - service de Délivrance - Etablissement Français du Sang Occitanie, Nîmes, FRANCE; (6) Service d’Hémovigilance Régional - Etablissement Français du Sang Occitanie, Montpellier, FRANCE
Le lien IH-Délivrance est une nécessité indéniable dans la gestion sécuritaire de la délivrance et de la transfusion sanguine comme l’attestent les arrêtés du 15 mai 2018, fixant les conditions de réalisation des examens de biologie médicale d'immunohématologie érythrocytaire (IHE) et du 20 juin 2018 fixant le schéma directeur national de la transfusion sanguine.
Ce lien indissociable peut être structurel (lien à privilégier: une même structure assure les deux activités) ou fonctionnel (transmission électronique des données d’identités patients et des résultats IHE par le laboratoire de biologie médicale (LBM) vers la structure de délivrance et vers l’établissement de santé (ES) prenant en charge le patient).
Cette étude rétrospective décrit les dysfonctionnements de ce lien fonctionnel déclarés entre 2010 et 2021 en Occitanie, dont les causes ont évolué au fil des années.
Parmi ces causes, nous rapportons, avant 2013 3 discordances entre le résultat de groupe transmis via ERA (Echange des Résultats d’Analyses) et celui du document de groupage émis, cette erreur est devenue inexistante depuis les nouvelles validations ERA plus fiables; 4 erreurs de résultat du phénotype RHKEL, suite à une mauvaise interprétation et non prise en compte d’une double population érythrocytaire dans le cadre de groupages post-transfusionnels; 3 retards transfusionnels chez des patients alloimmunisés pour lesquels le délai d’acheminement des prélèvements des laboratoires d’ES vers le site de délivrance n’était pas compatible avec le degré d’urgence et enfin 4 défauts de transmission de résultat d’alloanticorps chez des femmes enceintes au site présumé de délivrance du lieu d’accouchement, avec un risque de ne pas pouvoir assurer la sécurité transfusionnelle de la maman et du nouveau-né.
Le lien fonctionnel est possible mais à condition de maîtriser certains points organisationnels et de sécuriser le dispositif par une véritable collaboration tripartite entre ES, LBM et site de délivrance.
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p 36 protocole dentreposage au bloc de pediatrie auteurs baillet c 1 etablissement 1 chu angers angers france presentateur baillet charline |
P-36 - Protocole d’entreposage au bloc de pédiatrie
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
Auteurs : Baillet C. (1)
Présentateur : Baillet Charline
Etablissement : (1) CHU ANGERS, Angers, FRANCE
Depuis 2008 au CHU d’Angers, un protocole d’entreposage de CGR en caisse isotherme a été mis en place pour la Chirurgie Pédiatrique à haut risque hémorragique. Ce protocole s’appuie sur l’Arrêté du 10/10/2007 et est encadré par une convention entre l’EFS Centre Pays de Loire et le CHU d’Angers.
L’objectif initial était d’optimiser la délivrance de CGR au bloc opératoire de pédiatrie lors d’intervention programmée.
Actuellement, du point de vue de l’hémovigilance, le bilan de ce protocole reste positif : sur une période de treize ans et un total de 368 CGR ainsi délivrés, 214 CGR ont été remis en stock et 18 CGR ont été détruits. La principale cause de destruction est liée au retour hors délai de la caisse isotherme à l’EFS.
Du point de vue des cliniciens, l’utilisation annuelle croissante de ce protocole d’entreposage témoigne de son intérêt avec 42 caisses délivrées en 2021 versus 8 caisses en 2008.
L’unité d’Hémovigilance effectue un suivi annuel des PSL délivrés selon cette procédure, mais traite les dysfonctionnements éventuels «au fil de l’eau». Ainsi, depuis 2018, pour chaque protocole d’entreposage déclenché au bloc pédiatrique, l’EFS nous transmet systématiquement la fiche de retour de la caisse isotherme avec le détail de son contenu (CGR si non transfusé, enregistreur de température et accumulateurs de froid). Cela nous permet de vérifier la traçabilité des CGR, de rechercher les éléments manquants éventuels et, le cas échéant, d’en identifier la cause.
Une extension de cette pratique a été mise en place en 2018 pour le SAMU, qui peut désormais disposer d’une caisse isotherme scellée contenant 3 CGR. Une réflexion avec les anesthésistes est en cours pour adapter cet entreposage en salle d’embolisation dans le cadre des césariennes programmées à haut risque hémorragique.
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p 37 prevention de la surcharge transfusionnelle en hopital de jour auteurs bouyalig m 1 pierrot m 1 roux c 1 prudent c 1 etablissement 1 chu dijon bourgogne dijon france presentateur prudent christelle |
P-37 - Prévention de la surcharge transfusionnelle en hôpital de jour
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
Voir le poster
Auteurs : Bouyalig M. (1), Pierrot M. (1), Roux C. (1), Prudent C. (1)
Présentateur : Prudent Christelle
Etablissement : (1) CHU Dijon-Bourgogne, Dijon, FRANCE
Au CHU de Dijon, le nombre de transfusions de PSL est en augmentation depuis 2020 dans de nombreux services dont la néphrologie (1074 en 2020 et 1350 en 2021) et médecine interne 2 (347 en 2020 et 429 en 2021). Depuis 2014, la HAS incite à la prévention de l’OAP de surcharge post-transfusionnelle étant un effet indésirable fréquent et grave. En novembre 2021, une instruction est parue dans ce sens. Nous avons ainsi réalisé une revue de pertinence en 2022 sur la prévention de l’OAP pendant 3 mois dans le service d’HDJ.
Résultats Sur 30 dossiers patients étudiés, le temps de surveillance après transfusion supérieur à 1h était de 0%. Dans 7% des cas, il existait un protocole de surveillance après transfusion. La remise d’un document d’information pré-transfusionnelle sur les bénéfices et risques était de 50% sachant qu’une majorité des patients ne se rappelaient plus avoir reçu un document d’information. La délivrance était fractionnée dans 89% des cas et la connaissance des complications était connue dans 93% des cas par les infirmières et internes interrogés. Le document annexe spécial HDJ était remis dans 0% des cas par une non mise à disponibilité du document dans le service. La prescription du débit ou de la durée de transfusion n’était pas réalisée informatiquement.
Conclusion Des axes d’amélioration ont été identifiés et communiqués aux différents acteurs : la prescription du débit ou de la durée de transfusion, la mise en place d’un espace dédié à cet effet sur la PM papier, la sensibilisation des prescripteurs du service, identification des patients à risque de surcharge, adaptation des prescriptions aux risques de surcharge, information pré-transfusionnelle du patient sur les bénéfices et risques, mise en place du document annexe spécial pour le service ciblé et d’une procédure sur la prévention et prise en charge du TACO. Nous avons réalisé la même évaluation sur 30 dossiers patients après la mise en place de ces optimisations.
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p 38 fiabilite des hemoglobinometres utilises au centre national de transfusion sanguine dabidjan cote divoire auteurs kabore s 1 sekongo y 1 dechi j 1 ake a 1 legbedji k 1 konan s 1 dembele b 1 etablissement 1 centre national de transfusion sanguine abidjan cote d ivoire presentateur kabore saydou |
P-38 - Fiabilité des hémoglobinomètres utilisés au Centre National de Transfusion Sanguine d’Abidjan, Côte d’Ivoire
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
Auteurs : Kabore S. (1), Sekongo Y. (1), Dechi J. (1), Ake A. (1), Legbedji K. (1), Konan S. (1), Dembele B. (1)
Présentateur : Kabore Saydou
Etablissement : (1) CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE, Abidjan, Cote D Ivoire
Introduction L’anémie est un problème de santé publique dans le monde. Le dosage de l’hémoglobine (Hb) pré-don est un paramètre important de la sécurité transfusionnelle des donneurs de sang. L'objectif de notre étude était de comparer deux méthodes de mesure de l'hémoglobine pré-don chez les donneurs de sang à Abidjan, Côte d’Ivoire.
Méthodes Il s'agit d'une étude transversale prospective menée de janvier à février 2022 et a concerné 209 échantillons de donneurs sang. Nous avons utilisés 2 méthodes pour le dosage du taux Hb dont une est une méthode simple et rapide (Hémoglobinomètre EKF et DiaSpect) et une autre qui est la méthode de référence nécessitant un automate d’Hématologie (Sysmex XN-550). Les analyses statistiques ont été réalisées avec le logiciel IBM SPSS Statistics 25.
Résultats La valeur moyenne d’Hb du Sysmex XN 550 (14,33 ± 0,09 g/dl ) était supérieure de 0,34 à celle d’EKF (13,99 ± 0,11 g/dl) et de 0,39 à celle de DiaSpect (13,94 ± 0,99). Il y avait une forte corrélation entre les niveaux d'Hb mesurés par l’automate de référence,l' EKF (r = 0,78, p=0,000) et le DiaSpect (r = 0,79, p=0,000). La limite d'accord de Bland et Altman pour le Sysmex XN 550 et DiaSpect était de -1,39 à 2,17 g/dl avec une différence moyenne de 0,39 et une différence significative de variabilité entre ces deux mesures (p = 0,000). Pour celle de Sysmex XN 550 et EKF, cette limite était de -1,64 à 2,3 g/dl avec une différence moyenne de 0,34 et une différence significative de variabilité entre ces deux mesures (p = 0,000).
Conclusion Cette étude a montré une forte corrélation entre le Sysmex XN-550 et les hémoglobinomètres EKF et DiaSpect. Cependant la détermination des points de discordances avec le diagramme de Bland-Altman a permis de conclure que l’hémoglobinomètre DiaSpect est plus fiable. Il reste donc performant pour le dosage de l’hémoglobine en urgence.
Mots clés Sécurité transfusionnelle – Anémie - Hémoglobine pré-don – Hémoglobinomètres - Sysmex XN-550.
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p 39 transfusion en hopital de jour materiel et documents specifiques auteurs gandonniere c 1 bertholom c 1 paugam s 1 yvin s 1 vincent i 1 etablissement 1 ch des pays de morlaix morlaix france presentateur vincent isabelle |
P-39 - Transfusion en hôpital de jour : matériel et documents spécifiques
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
Voir le poster
Auteurs : Gandonniere C. (1), Bertholom C. (1), Paugam S. (1), Yvin S. (1), Vincent I. (1)
Présentateur : Vincent Isabelle
Etablissement : (1) CH des Pays de Morlaix, Morlaix, France
Dans notre établissement, 20 % des transfusions sont réalisées dans des unités d’hospitalisation de jour, avec retour du patient à domicile après la transfusion. A l’initiative du personnel infirmier de ces unités, une réflexion pluri disciplinaire a été menée afin d’améliorer la sécurité des transfusions.
Les patients de ces unités mobilisant fréquemment le bras transfusé, les débits manquaient de précision lors des transfusions par gravité avec des durées de transfusion peu prévisibles. Après une étude de faisabilité et une période d’évaluation, il a été décidé de systématiser l’utilisation de pompes à galet avec le référencement de transfuseurs spécifiques pour les transfusions de concentrés de globules rouges et de concentrés plaquettaires. Ces pompes (Volumat Agilia de Fresenius Kabi) étaient déjà disponibles dans ces unités puisque utilisées pour les administrations de médicaments. Trois documents ont été élaborés pour accompagner ces modalités de transfusion : 1/ le protocole d’utilisation des pompes, de surveillance du patient et de la pompe pendant la transfusion, 2/ des recommandations de choix du débit de transfusion en fonction des facteurs de risques du patient 3/ un document d’information pour les patients incluant la conduite à tenir en cas d’incident post-transfusionnel survenant lors du retour à domicile. Ces documents ont été validés en Comité de Sécurité Transfusionnelle et d’Hémovigilance.
L’utilisation de pompes à galet dans les unités d’hospitalisation de jour de notre établissement permet de fiabiliser la durée des transfusions et d’améliorer l’organisation du travail du personnel infirmier. La mise en place s’est accompagnée d’une réflexion sur les débits de transfusion en fonction des facteurs de risques des patients et sur les modalités de surveillance per et post transfusionnelle incluant le retour à domicile ce qui contribue à la sécurité transfusionnelle.
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p 40 une hemolyse fatale en post greffe de cellules souches hematopoietiques auteurs delrous o 1 gauthier k 1 vieu g 1 conte a 1 lepretre a 4 guenounou s 2 ferrier v 2 ghenim l 3 bouix o 1 etablissement 1 efs occitanie montpellier france 2 iuct oncopole toulouse france 3 centre hospitalier rodez france 4 efs ile de france paris france presentateur conte aurelie |
P-40 - Une hémolyse fatale en post-greffe de cellules souches hématopoïétiques
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
Auteurs : Delrous O. (1), Gauthier K. (1), Vieu G. (1), Conte A. (1), Leprêtre A. (4), Guenounou S. (2), Ferrier V. (2), Ghenim L. (3), Bouix O. (1)
Présentateur : Conte Aurélie
Etablissement : (1) EFS Occitanie , Montpellier, FRANCE; (2) IUCT Oncopole , Toulouse, FRANCE; (3) Centre Hospitalier , Rodez, FRANCE; (4) EFS Ile de France, Paris, FRANCE
Nous rapportons le cas d’une femme de 64 ans, 2 enfants, atteinte de myélodysplasie et ayant bénéficié d’une greffe de CSH après conditionnement non myéloablatif.
La patiente est O D-C-E-c+e+K- et le greffon A D+C+E-c-e+K- avec une situation d’incompatibilité ABO majeure et l’impossibilité de respecter à la fois les phénotypes RH du donneur et du receveur pour transfuser. Le support transfusionnel post-greffe est assuré par des CGR O D+C+E-c-e+K-, conformément aux recommandations.
Le bilan à J110 montre une rémission hématologique, absence de GVH, prise de greffe avec chimérisme leucocytaire receveur inférieur à 0.5%. L’absence d’hématies du donneur et la persistance d’un anti-A au 1/64 montrent une érythroblastopénie par incompatibilité ABO. Le besoin transfusionnel est de 2 CGR tous les 15 jours. La RAI est négative. Le TDA n’a pas été réalisé.
A J130, la RAI révèle la présence d’un anti-C et d’un TDA positif en IgG. Devant un besoin transfusionnel la délivrance de 2 CGR O D+C+ est réalisée en prévention du risque d’immunisation anti-c en cas de transfusion de CGR O D- C-.
A J+7 de la transfusion, la patiente se présente aux urgences avec une grave altération de l’état général et des douleurs généralisées. Le bilan biologique montre une Hb à 3,5 g/dl, une hémolyse franche, une RAI positive anti-D+C. La patiente décède à J+1 en défaillance multiviscérale, CIVD et hémorragie cérébrale massive.
Dans l’enquête suite au décès de la patiente, le génotypage RHCE met en évidence la présence simultanée des allèles Ce et ce et donc la persistance de leucocytes circulants du receveur, en contradiction avec le chimérisme leucocytaire réalisé en même temps.
La persistance d’une immunité receveur et le conditionnement non myéloablatif sont en faveur d’une allo-immunisation de novo en post-greffe, la réactivation d’allo-anticorps ayant été exclue par les phénotypes érythrocytaires du géniteur et des enfants (D-). Une prise en charge spécifique de ce type de patient est discutée.
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p 41 s enrichir mais comment au chu de besancon auteurs roussel s 1 valentin l 1 bourcier v 1 delhomme l 1 etablissement 1 chu besancon besancon france presentateur roussel sophie |
P-41 - S'enrichir, mais comment au CHU de Besancon
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
Auteurs : Roussel S. (1), Valentin L. (1), Bourcier V. (1), Delhomme L. (1)
Présentateur : Roussel Sophie
Etablissement : (1) CHU BESANCON, Besancon, FRANCE
La transfusion de produits sanguins labiles (PSL) tient une place particulière en réanimation néonatale et pédiatrique en fonction de l’âge et du poids des patients. Nous avons souhaité insister sur la formation en créant « LA TEAM HEMOVIGILANCE».
Le nombre de transfusions dans le service est variable selon les années, (319 en 2018, 331 en 2019 et 340 en 2020). Lors d’une journée de travail en 12 heures, nous transfusons des populations variées (grands prématurés, adolescents). Ces actes peuvent être soit programmés ou réalisés en urgence. L’objectif de l’équipe est de réduire le taux de non conformités en agissant sur la prescription médicale et sur le déroulement de la transfusion. C’est pourquoi une évaluation des pratiques a été réalisée.
Après analyse de 64 prescriptions médicales, 45,3 % présentaient une non-conformité portant sur la qualification non appropriée de concentrés de globules rouges. Pour 35 enfants, ni l’information, ni le consentement des parents dans le dossier transfusionnel n’étaient présents. Pour 9,3% des patients, aucune note de transfusion n’a été tracé dans le courrier de sortie.
Une collaboration triangulaire s’est instaurée entre service de soins, d’hémovigilance et l’Etablissement Français du sang. Cette pluridisciplinarité permet d’impliquer tous ces acteurs, un combat journalier allant de l’information à la perfusion du PSL.
Un détachement nous est octroyé régulièrement nous permettant l’actualisation de nos pratiques et la transmission de nos connaissances aux infirmiers. Cet apprentissage est facilement applicable de par l’activité.
Une sensibilisation théorique sur les particularités pédiatriques et des exercices de simulations sur la transfusion sont dispensés lors des cours à l’école de puériculture.
Ce travail a pour projet un mémoire sur l’Evaluation des Pratiques Professionnelles, prouvant que la formation et la collaboration pluridisciplinaire sont gage de qualité et de sécurité, respectant ainsi l’engagement de notre profession.
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p 42 evaluation des pratiques transfusionnelles suivi des resultats en 26 ans d existence de l unite d hemovigilance et de securite transfusionnelle auteurs ropars s 1 damais cepitelli a 1 etablissement 1 groupe hospitalier du havre le havre france presentateur ropars sylvie |
P-42 - Evaluation des pratiques transfusionnelles : suivi des résultats en 26 ans d'existence de l'unité d'hémovigilance et de sécurité transfusionnelle
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
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Auteurs : Ropars S. (1), Damais Cepitelli A. (1)
Présentateur : Ropars Sylvie
Etablissement : (1) Groupe Hospitalier du Havre, Le Havre, FRANCE
Introduction Cette enquête réalisée en 2022 entre dans une démarche d’amélioration de la sécurité transfusionnelle conduite dans notre établissement depuis 1996. Il s’agit de la 10e évaluation des pratiques professionnelles depuis la création de l’unité d’hémovigilance. L’objectif est d’évaluer de façon continue la conformité à la législation et aux procédures de l’établissement, ainsi que l’impact des mesures mises en place afin de définir de nouvelles actions.
Méthode Un questionnaire a été diffusé et récupéré par l’intermédiaire des 53 IDE référents en hémovigilance des unités de soins. Au fil des années, le questionnaire a été complété pour tenir compte de l’évolution de la réglementation et de nos procédures. Il comportait 32 questions sur la vérification d’identité, les prélèvements sanguins, la conservation des CGR dans le service, le contrôle à réception, le contrôle pré transfusionnel ultime, la surveillance du début de la transfusion, l’utilisation du logiciel transfusionnel, l’information et le suivi du patient transfusé.
Résultats 219 questionnaires analysés - 27 services
Concernant la majorité des questions, les résultats ne montrent pas d’amélioration par rapport à une enquête précédente réalisée en 2019, notamment sur la vérification d’identité et les pratiques de prélèvement. En revanche, les nouveaux critères sont favorables tels que l’utilisation du dossier transfusionnel informatisé, l’information du patient et la prévention des destructions de PSL
Discussion-conclusion Cette 10e évaluation nous amène à faire le constat suivant : des indicateurs en progression constante de 1996 à 2019 sont en stagnation, voire en régression. Ils sont en partie le reflet des circonstances de travail exceptionnelles engendrées par la pandémie : turn over important des soignants et travail à effectifs tendus.
Face à ces résultats, des axes de travail se dégagent sur le terrain nécessitant la mobilisation du réseau de référents hémovigilants de l’établissement.
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p 43 inactivation des pathogenes et qualite des cgr traites par amustaline auteurs santa maria f 2 bringmann p 2 irsch j 1 lanteri m 2 payrat j 1 mufti n 2 corash l 2 etablissement 1 cerus europe b v amersfoort pays bas 2 cerus corporation concord etats unis presentateur payrat jean marc |
P-43 - Inactivation des pathogènes et qualité des CGR traités par amustaline
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
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Auteurs : Santa Maria F. (2), Bringmann P. (2), Irsch J. (1), Lanteri M. (2), Payrat J. (1), Mufti N. (2), Corash L. (2)
Présentateur : Payrat Jean-Marc
Etablissement : (1) Cerus Europe B.V., Amersfoort , PAYS-BAS; (2) Cerus Corporation , Concord , ETATS-UNIS
Introduction Une technologie efficace pour l’inactivation des agents pathogènes (PI) peut réduire proactivement le risque d’infections transmises par transfusion et remplacer l'irradiation des concentrés de globules rouges (CGR) tout en améliorant leur qualité. Le traitement des plaquettes et du plasma basé sur l’amotosalen et les UVA (INTERCEPT TM Blood System) a été implémenté avec succès. Pour les CGR, une méthode PI ciblant les acides nucléiques par formation d’adduits covalents utilisant l’amustaline (S-303) et le glutathion (GSH), a été développée.
Matériels et méthodes Des études de réduction logarithmique de charge virale, bactérienne, parasitaire et leucocytaire ont été réalisées sur des CGR inoculés puis traités avec PI. Le procédé inclut après une période d’incubation en présence de S-303 0.2 mM / GSH 20 mM dans une solution additive, l’élimination du surnageant après centrifugation, et son remplacement par la solution de conservation SAG-M.
Résultats Des études ont confirmé une inactivation robuste des agents pathogènes et des leucocytes avec des niveaux indétectables de S-303 résiduel. La Table 1 présente des données d’inactivation de virus, parasites et lymphocytes T. Des données d’inactivation des bactéries ont été publiées (Dusouqui et al. ISBT Science Series 2020; 15, 1). Les CGR traités conservés jusqu’à 35 jours montrent une hémolyse, une concentration extracellulaire en potassium et en microvésicules réduites ainsi qu’une concentration d’ATP plus élevée que des CGR irradiés ou lavés (Larsson et al. Vox Sanguinis 2020 ; 115, s1).
Conclusion Avec un risque transfusionnel réduit en ce qui concerne les agents infectieux, une qualité in vitro des globules rouges améliorée par rapport aux produits irradiés ou lavés, et des études cliniques ayant démontré une efficacité clinique équivalente aux produits conventionnels, la technologie PI reposant sur l’amustaline / GSH semble prometteuse et est actuellement en cours d'examen par les autorités réglementaires.
Table 1: Inactivation des virus, parasites et leucocytes dans les CGR par l’amustaline
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p 44 pratiques transfusionnelles et gestion des stocks auteurs soler p 1 vieu g 1 castaldo f 1 etablissement 1 efs ociitanie toulouse france presentateur soler pauline |
P-44 - Pratiques transfusionnelles et gestion des stocks
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
Auteurs : Soler P. (1), Vieu G. (1), Castaldo F. (1)
Présentateur : Soler Pauline
Etablissement : (1) EFS Ociitanie, Toulouse, FRANCE
La « pertinence des soins » est apparue avec la création de la HAS en 2004, avec un triple objectif : l’intérêt de l’acte pour le patient, l’économie de la santé, la gestion de la ressource. Le développement des stratégies de Patient Blood Management, la gestion de la demande en CGR durant les périodes de tensions sur les stocks ainsi que les fréquentes sollicitations des donneurs de sang nous impose une amélioration de nos pratiques transfusionnelles.
Une étude prospective observationnelle a été mise en place depuis le 1er janvier 2022, sur Toulouse, incluant tous les patients drépanocytaires bénéficiant d’un programme chronique d’échanges érythrocytaires automatisés.
L’objectif principal est de diminuer notre consommation globale de ces CGR de phénotype particulier et régulièrement en tension, avec deux objectifs secondaires : diminuer le volume utilisé par patient, et augmenter le délai entre deux échanges érythrocytaires.
Deux actions sont développées, reposant sur la formation des personnels et sur la surveillance des paramètres biologiques pré et post-échanges.
Des échanges érythrocytaires automatisés simples ou des déplétions-échanges sont pratiqués, en fonction du taux d’hématocrite et du taux d’hémoglobine S pré-échange.
Au total, dix patients sont inclus, et trente-neuf échanges érythrocytaires automatisés ont été analysés, depuis le 1er Janvier 2022. Les patients ont eu entre trois et cinq échanges automatisés. Les données par patient sont analysées, pour ce qui concerne l’hématocrite, l’hémoglobine S, et les délais entre les échanges. Le volume moyen de CGR utilisé par patient reste stable, ainsi que le délai par patient allant de 28 à 59 jours.
En conclusion, les premières analyses ne nous permettent pas d’établir d’amélioration sur nos indicateurs. Cette étude sera poursuivie afin de confirmer, ou non, que l’adaptation des soins au patient favorise une amélioration de sa qualité de vie, ainsi qu’une optimisation de notre ressource en CGR.
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p 45 apport du traitement d attenuation des pathogenes pour le plasma quarantaine auteurs isola h 1 pissenem rudwill f 1 parentin v 1 haas d 1 copernot c 1 koll a 1 belcour b 1 dupuis a 1 kientz d 1 etablissement 1 efs grand est nancy strasbourg france presentateur isola herve |
P-45 - apport du traitement d'atténuation des pathogènes pour le plasma quarantaine
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
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Auteurs : Isola H. (1), Pissenem-Rudwill F. (1), Parentin V. (1), Haas D. (1), Copernot C. (1), Koll A. (1), Belcour B. (1), Dupuis A. (1), Kientz D. (1)
Présentateur : Isola Hervé
Etablissement : (1) EFS GRAND EST, Nancy, Strasbourg, FRANCE
Introduction Une variation du procédé d’atténuation des agents pathogènes par traitement à l'amotosalen/ UVA (INTERCEPTTM Blood System, Cerus, (IA)) consiste à congeler puis décongeler le plasma avant de le traiter IA et le recongeler pour conservation à ≤-25°C. Plus de 50% du plasma mis en quarantaine (Q) pour sécurisation n’est pas libéré et est déclassé dès lors pour le fractionnement. Le procédé IA pourrait être appliqué pour tout ou partie de ce plasma non sécurisé ou en première intention pour optimiser la production. L’objectif est de valider le procédé consistant à traiter IA du plasma préalablement congelé.
Matériel et méthodes 18 plasmas d'aphérèse ACD-A ≥640 mL ont été collectés, divisés en trois unités, congelés dans les 24 heures et conservés à ≤-25 °C pendant 30 semaines. Après décongélation à +37 °C, les triplets ont été mélangés, traités IA, puis divisés en 3 unités congelées dans les 6 heures pour un stockage ≤-25 °C. 18 groupes de 5 unités de plasma CPD issu de sang total ont été traités de la même manière pour obtenir 6 plasma IA recongelés. Les unités de plasma étaient de groupe non-O. Des paramètres évaluant la qualité du plasma ont été mesurés sur les plasmas décongelés après la période Q de 30 semaines (pré), après le traitement IA et 14 jours de conservation ≤-25°C (post), et après un an depuis le prélèvement.
Résultats Les résultats des paramètres biologiques dosés figurent dans le Tableau (N=36). L’exigence des caractéristiques d’au moins 70% des unités avec FVIII ≥ 0,5 UI/mL et Fibrinogène ≥ 2,0 g/L est satisfaite. Les facteurs plasmatiques testés restent stables après traitement IA et jusqu’à un an.
Conclusion Le traitement IA du plasma préalablement congelé permet de valoriser des unités non libérées après une période de quarantaine. La production de plasma IA par campagne en particulier pour les groupes ABO les plus rares est facilitée. La qualité du plasma traité est satisfaisante et stable après un an de conservation à ≤-25°C.
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p 46 risque residuel de transmission du virus de lhepatite c au centre de transfusion sanguine de yamoussoukro cote divoire de 2017 a 2020 auteurs legbedji k 1 amon r 1 konan s 1 kabore s 1 sidonie k 1 bosso d 1 dembele b 1 kouassi m 1 etablissement 1 centre national de transfusion sanguine abidjan cote d ivoire presentateur legbedji kock antoinette |
P-46 - Risque résiduel de transmission du virus de l’hépatite C au Centre de Transfusion Sanguine de Yamoussoukro, Côte d’Ivoire, de 2017 à 2020.
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
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Auteurs : Legbedji K. (1), Amon R. (1), Konan S. (1), Kabore S. (1), Sidonie K. (1), Bosso D. (1), Dembele B. (1), Kouassi M. (1)
Présentateur : Legbedji Kock Antoinette
Etablissement : (1) CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE, Abidjan, COTE D IVOIRE
Contexte La transfusion post-transfusionnelle de l'infection par le virus de l'hépatite C représente un véritable défi de santé publique en Afrique subsaharienne et particulièrement en Côte d'Ivoire. Malgré l'impact de la technologie dans le domaine de la qualification biologique des dons de sang, le risque de transmission du virus persiste. Le but de cette étude est d'estimer le risque résiduel du VHC chez les donneurs de sang.
Méthode Etude retrospective qui s'est déroulée au Centre de Transfusion Sanguine de Yamoussoukro, sur deux périodes de 3 ans entre janvier 2017 et Décembre 2020. Le dépistage des Ac Anti-VHC a été effectué grâce à la technique Immuno-Enzymatique (ELISA). Les données ont été extraites du logiciel medico-technique et exportées sur un fichier Excel. La méthode quadratique de Fly a été utilisée pour le calcul du taux d'incidence et du risque résiduel. Le nombre de personnes- années et le taux d'incidence ont permis de calculer le risque résiduel.
Résultats Dans notre d'étude, le nombre de cas incidents a progressivement diminué de 2017-2020, soit de 26 à 19. Les donneurs seroconvertis étaient majoritairement des hommes avec un âge moyen des donneurs évoluant de 29 - 30 ans. Les taux d'incidence pour 100000 P-A était de 0,00731 pour la période de 2017-2019 contre 0,00537 pour 2018 et 2020. Les risques résiduels pour 1 million de dons étaient estimés à 0,000441 entre 2017 et 2019 et 0,000324 de 2018-2020, soit une baisse de 0,000117.
Conclusion Le risque residuel de transmission du VHC par transfusion avait diminué. Toutefois, une réduction de ce risque par des actions preventives, pourrait améliorer la sécurité transfusionnelle infectieuse des receveurs de sang.
Mots clés Risque résiduel, VHC, Transfusion sanguine.
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p 47 pertinence de la prescription de concentres de globules rouges etude multicentrique auteurs damais cepitelli a 1 lovi v 9 10 mendel i 11 prudent c 12 pujol s 13 puntous m 13 renom p 11 ribou g 14 tunez v 15 leo kodeli s 2 auneau j 3 boukhari r 3 bourcier v 4 de meyer e 5 grulois i 6 lassale b 7 le niger c 8 etablissement 1 groupe hospitalier du havre le havre france 10 ch tourcoing tourcoing france 11 chu lille lille france 12 chu dijon dijon france 13 chu bordeaux bordeaux france 14 chiap aix en provence france 15 chu nimes nimes france 2 chr orleans orleans france 3 chu nantes nantes france 4 chu besancon besancon france 5 hopital henri mondor paris france 6 chu rennes rennes france 7 aphm marseille france 8 chu brest brest france 9 ch roubaix roubaix france presentateur damais cepitelli anne |
P-47 - Pertinence de la prescription de concentrés de globules rouges : étude multicentrique
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
Auteurs : Damais-Cepitelli A. (1), Lovi V. (9,10), Mendel I. (11), Prudent C. (12), Pujol S. (13), Puntous M. (13), Renom P. (11), Ribou G. (14), Tunez V. (15), Leo-Kodeli S. (2), Auneau J. (3), Boukhari R. (3), Bourcier V. (4), De Meyer E. (5), Grulois I. (6), Lassale B. (7), Le Niger C. (8)
Présentateur : Damais-Cepitelli Anne
Etablissement : (1) Groupe Hospitalier du Havre, Le Havre, France; (10) CH Tourcoing, Tourcoing, France; (11) CHU Lille, Lille, France; (12) CHU Dijon, Dijon, France; (13) CHU Bordeaux, Bordeaux, France; (14) CHIAP, Aix-En-Provence, France; (15) CHU Nîmes, Nimes, France; (2) CHR Orléans, Orleans, France; (3) CHU Nantes, Nantes, France; (4) CHU Besançon, Besancon, France; (5) Hôpital Henri Mondor, Paris, France; (6) CHU Rennes, Rennes, France; (7) APHM, Marseille, France; (8) CHU Brest, Brest, France; (9) CH Roubaix, Roubaix, France
L’objectif de l’étude est d’évaluer la pertinence des prescriptions de CGR réalisées en 2021 et de comparer les résultats à ceux obtenus lors d’évaluations antérieures en 2009 et 2017
Méthode Chaque établissement (ES) a analysé 30 à 50 prescriptions réalisées au cours du dernier semestre 2021. Les services devaient être représentatifs de l’activité transfusionnelle, néonatologie exclue. Une grille élaborée à partir des études précédentes a permis de recueillir les données sur la conformité de l’ordonnance, le profil du patient, le contexte et la pertinence de la prescription, incluant la prévention de l’OAP de surcharge. Les grilles ont ensuite été saisies pour analyse dans un fichier Excel.
Résultats 591 prescriptions issues de 15 ES (4 CH, 1 CHR et 10 CHU) ont été analysées. L’âge moyen des patients est de 64 ans, le ratio H/F 1,16. 64% des patients ont des facteurs limitant la tolérance à l’anémie. L’hémoglobine (Hb) pré-transfusionnelle moyenne est de 7,38 g/dl et l’Hb post-transfusionnelle de 9,22 g/dl. La justification de la prescription est retrouvée dans 75% des dossiers. La décision transfusionnelle est estimée conforme dans 95% des cas et l’objectif clinico-biologique est considéré comme atteint pour 68% des patients.
Sur 366 patients potentiellement à risque de surcharge la prescription est conforme (une seule unité ou durée de transfusion prescrite) dans 74% des cas, et une prévention est faite sans prescription (protocole ou accord avec le service de délivrance) dans 12% des cas.
Discussion Dans cette étude l’Hb pré-transfusionnelle est plus basse que dans les études précédentes, tendant à se rapprocher des recommandations, de même que l’’Hb post-transfusionnelle. La prévention de l’OAP de surcharge est en nette amélioration. Il s’agit d’une photographie très globale des prescriptions, tous secteurs confondus. Une analyse plus fine sera nécessaire dans l’objectif de faire un retour aux équipes médicales afin qu’elles s’approprient les recommandations.
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p 48 petit transfuseur chariot transfusionnel et devenir auteurs darricades f 1 delouche g 1 severin c 1 kerob bauchet b 1 etablissement 1 chu martinique fort de france martinique presentateur darricades francois |
P-48 - "petit transfuseur", chariot transfusionnel et devenir
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
Auteurs : Darricades F. (1), Delouche G. (1), Severin C. (1), Kerob Bauchet B. (1)
Présentateur : Darricades Francois
Etablissement : (1) CHU MARTINIQUE, Fort De France, MARTINIQUE
Lors du congrès de 2018 (thème 02-formations/simulation espace P-04 page 328) nous avons évoqué la création d'une formation en bonnes pratiques transfusionnelles débutée en Novembre 2017. Cette formation individuelle est obligatoire depuis l'instruction N° DGS/PP4/DGOS/PF2/2021/230 du 16 Novembre 2021 relative à la réalisation de l'acte transfusionnel. Elle s'est étoffée en une formation d'une heure et demi avec une première partie sous forme de simulation et une deuxième partie informatique afin de former les agents à notre dossier transfusionnel informatisé CURSUS®. Nous intervenons aussi au niveau de l'IFSI de Martinique.
Afin d'améliorer les bonnes pratiques transfusionnelles, nous avons créé le "petit transfuseur", synthèse de toute la formation sous forme d'un petit livret désinfectable. C'est un résumé des bonnes pratiques, des protocoles d'incidents et de retour de PSL spécifiques à notre établissement et des numéros utiles. Il est personnalisé grâce à un code barre (identifiant d'accès à CURSUS®), afin que les agents puissent connaitre les groupes, RAI et imprimer la fiche transfusionnelle. Il est remis à chaque agent lors de sa formation.
Nous avons constaté un problème d'hygiène avec les bacs de transport. Par manque de place, ils sont posés au sol, sur les adaptables des patients pendant la préparation de la transfusion.
Nous avons eu l'idée de créer un chariot/satellitte adapté à l'activité transfusionnelle. Cette unité mobile possède une place pour le bac de transport, une partie traçabilité et une partie soins. Sa mobilité permet à l'agent transfuseur de venir au pied du patient, de transfuser, de tracer puis de s'éloigner afin de laisser un environnement libre et propre pour d'autres soins.
Un résumé des protocoles rappelle les bonnes pratiques aux agents.
Nos formations personnalisées, le "petit transfuseur" et le satellitte visent à améliorer les pratiques transfusionnelles et la qualité des soins du CHU Martinique.
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p 49 formulaire de prescription de l acte transfusionnel par le medecin reactualise 2022 auteurs peynaud debayle e 2 romani c 1 mountij h 1 etablissement 1 hemovigilance chu louis mourier ghu ap hp nord colombes france 2 service d hematologie biologique transfusion chu louis mourier ghu aphp nord colombes france presentateur peynaud debayle edith |
P-49 - Formulaire de prescription de l'acte transfusionnel par le médecin réactualisé (2022)
Thème: 11 - Sécurité et pratiques transfusionnelles
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Auteurs : Peynaud-Debayle E. (2), Romani C. (1), Mountij H. (1)
Présentateur : Peynaud-Debayle Edith
Etablissement : (1) Hémovigilance CHU Louis-Mourier GHU AP-HP Nord, Colombes, France; (2) Service d'Hématologie Biologique & Transfusion CHU Louis-Mourier GHU APHP Nord, Colombes, France
Actualisation du formulaire de prescription médicale de l'acte transfusionnel à un infirmier (INSTRUCTION N° DGS/PP4/DGOS/PF2/2021/230 du 16 novembre 2021 relative à la réalisation de l’acte transfusionnel)
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p 50 gestion des cgr irradies en hfno auteurs volle p 1 resch e 1 defer c 1 etablissement 1 efs hfno rouen france presentateur volle patrick |
P-50 - Gestion des CGR irradiés en HFNO
Thème: 12 - Thérapeutique transfusionnelle
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Auteurs : Volle P. (1), Resch E. (1), Defer C. (1)
Présentateur : Volle Patrick
Etablissement : (1) EFS HFNO, Rouen, FRANCE
La réduction du parc d’irradiateurs en HFNO nous a fait réfléchir a une organisation basée sur l’analyse des prescriptions, l’adaptation de la logistique et la mise en place d’indicateurs de suivi.
L’Analyse des prescriptions par site a étudié: le nombre de CGR livrés et délivrés irradiés, la répartition des groupes sanguins des receveurs, l’adéquation du protocole irradié, le niveau d’urgence et le respect des recommandations HAS.
Résultats: 265 prescriptions analysées en 2020, l’hématologie représente 2/3 des indications, 80% des prescriptions proviennent des 4 CHU et 18% des commandes sont urgentes. Les CGR O représentent 2/3 des demandes. 12,5% des CGR 0 sont délivrés à des non 0 dont la moitié concerne la néonatalogie. Dans 70% des cas les indications sont pertinentes et conformes aux recommandations cependant dans les CHU les indications sont imprécises et non justifiées dans la moitié des cas. En hématologie, les protocoles EFS sont justifiés dans 80% des cas et en adéquation avec la prescription dans 2/3 des cas mais le 1/3 restant impacte l’organisation. Au total 87,5% des CGR fabriqués sont délivrés avec la qualification irradiée et 4% de la production des CGR bénéficie d’une irradiation (moyenne nationale autour de 5%)
Conclusions suite à l’étude de prescription : La logistique a été adaptée pour permettre une répartition équitable sur les 2 sites. Des stocks tampons ont été disposés sur les sites principaux. Des indicateurs ont été mis en place (extractions par site) : nombre de produits irradiés et délivrés irradiés, taux d’utilisation des produits, répartition par phénotype ABO RHD.
Conclusion du suivi à un an : L’organisation est validée car les volumes sont équilibrés entre les sites, 85% des produits irradiés sont utilisés. 2/3 des produits sont de groupe 0 et 12% d’entre eux sont délivrés à des patients A. Une nouvelle analyse des prescriptions sur les 4 CHU permettrait de suivre l’évolution des pratiques en termes de pertinence.
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p 51 pertinence des examens immuno hematologiques en chirurgie thoraco pulmonaire auteurs galpin m 1 biedermann s 1 dale n 1 goisbeault c 1 sorin e 1 ndayizeye a 1 fauvel e 1 burte e 2 richard de latour b 1 grulois i 1 etablissement 1 chu rennes rennes france 2 universite rennes 1 rennes france presentateur biedermann sebastien |
P-51 - Pertinence des examens immuno-hématologiques en chirurgie thoraco-pulmonaire
Thème: 12 - Thérapeutique transfusionnelle
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Auteurs : Galpin M. (1), Biedermann S. (1), Dale N. (1), Goisbeault C. (1), Sorin E. (1), Ndayizeye A. (1), Fauvel E. (1), Burte E. (2), Richard De Latour B. (1), Grulois I. (1)
Présentateur : Biedermann Sébastien
Etablissement : (1) CHU Rennes, Rennes, FRANCE; (2) Université Rennes 1, Rennes, FRANCE
Les données de la littérature suggèrent que la chirurgie thoracique vidéo assistée (VATS) engendre de plus faibles taux de transfusion que la thoracotomie. L’objectif principal de cette étude est de décrire et de comparer le taux de transfusion sanguine en fonction du type de voie d’abord chirurgical, depuis ces cinq dernières années au CHU de Rennes.
C’est une étude monocentrique rétrospective, à partir de la liste de l’ensemble des patients opérés pour une chirurgie de résection pulmonaire programmée au CHU de Rennes, du 1er janvier 2017 au 12 janvier 2022. Les patients ont été classés en trois bras, selon le type de voie d’abord chirurgicale ; par VATS, en VATS initialement prévue qui a était convertie en thoracotomie, et en thoracotomie d’emblée. Nous avons récolté d’autres variables, pour répondre aux objectifs secondaires. L’Etablissement Français du Sang, nous a fourni la liste, parmi ces patients, de ceux qui ont été transfusés. Le critère de jugement principal est d’avoir été transfusé dans la semaine qui a suivi l’opération.
Au total, 454 patients ont été inclus, 325 en VATS réalisées, 30 en VATS converties en thoracotomie et 90 en thoracotomies prévues d’emblée. Les taux de transfusions ont été de 1,1% dans le groupe VATS réalisées, de 6,7% dans le groupe des conversions en thoracotomie et de 14,1% dans le groupe des thoracotomies prévues (tableau 1). La différence de répartition de ces taux de transfusion entre les groupes est statistiquement significative. Nous observons également que sur cette période, 72% des chirurgies étaient des VATS réalisées contre 22% de thoracotomies.
Il reste pertinent au regard du taux de transfusion et du taux conversion en thoracotomie de disposer d’examens immuno-hématologiques à jour en pré opératoire de chirurgie de résection pulmonaire.
Tableau 1 Taux de transfusion en fonction de la voie d'abord
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p 52 pratique transfusionnelle dans le centre de traitement ebola a beni auteurs kazadi kabongo r 1 lame musey p 1 kojan r 1 maillard a 1 etablissement 1 alima dakar senegal presentateur kazadi kabongo rigobert |
P-52 - Pratique transfusionnelle dans le centre de traitement Ebola à Beni
Thème: 12 - Thérapeutique transfusionnelle
Auteurs : Kazadi Kabongo R. (1), Lame Musey P. (1), Kojan R. (1), Maillard A. (1)
Présentateur : Kazadi Kabongo Rigobert
Etablissement : (1) ALIMA, Dakar, SENEGAL
Lors de la 10è épidémie Ebola à Beni en république Démocratique du Congo, la transfusion a été incluse dans le paquet thérapeutique. Dans cette étude, nous decrivons le profil clinique et hématologique des patients ayant bénéficié de la transfusion.
Les dossiers de 56 patients transfusés du 20/09/2018 au 26/082019 au CTE de Beni ont été analysés. La charge virale, les données cliniques et hématologiques ont été collectées et analysées sur Epi info version 7.2.2.6
56 patients confirmés positifs ont bénéficié d’au moins 2 transfusions avec une moyenne de 3,39 et bornes [2 -9]. 19,6% avaient < 5 ans; pour 26,8%, l’âge était [5 - 15] ans et pour 53 ,6% ]15 - 73]; les bornes pour l'âge sont ]1-73]. 5,40% avaient une aménorrhée de > 28 jours. Le ratio femme /homme est de 1,33.
60,72% avaient un ct [15-22] ; 7,14% [21-22] et pour 14% [22-32]. La fréquence de la fièvre (T°> 37,5°C) est 53,60% ; celle de la pâleur cutanéomuqueuse 76,80%; 64,30% des patients saignaient activement; 82,10% étaient asthéniques; 57,10% vomissaient; 75% avaient une tachycardie et la bradycardie était observée chez 3,5% des patients. 89,3% avaient une polypnée. 10,7 présentaient au moins un signe d’état de choc. 14,28% ont une pression systolique < 90 mm Hg et 48,21% une diastole < 60 mm Hg.
62,72% ont un taux d’hémoglobine < 7g/dl et l’hématocrite est < 20% pour 33,92% des patients. Pour les plaquettes, 10,71% des patients ont un taux < 50 milles; 23,71%, un taux de [50-100] milles et 50% ont un taux > 150 milles.
Seuls les concentrés des globules rouges étaient disponibles et ont été administrés. 23 patients (41,08%) sont sortis guéris.
La proportion des patients avec saignement est de 64,30%; Les thrombopénies sont inférieures au nombre des cas de saignement.
L’introduction de l’exploration de la coagulation pourra améliorer la compréhension et la prise en charge. Le besoin des concentrés plaquettaires est plus qu’évident.
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p 53 strategie transfusionnelle apres arret du protocole donneur unique en neonatalogie auteurs peynaud debayle e 1 zounmenou a 1 combe a 1 debus j 1 dumont b 1 etablissement 1 service d hematologie biologique transfusion chu louis mourier ap hp nord colombes france presentateur peynaud debayle edith |
P-53 - Stratégie transfusionnelle après arrêt du protocole donneur unique en néonatalogie
Thème: 12 - Thérapeutique transfusionnelle
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Auteurs : Peynaud-Debayle E. (1), Zounmenou A. (1), Combe A. (1), Debus J. (1), Dumont B. (1)
Présentateur : Peynaud-Debayle Edith
Etablissement : (1) Service d'Hématologie Biologique & Transfusion, CHU Louis-Mourier AP-HP Nord, Colombes, France
Après une analyse de la stratégie protocole donneur unique en vigueur jusqu’en 2020 en néonatalogie et en accord avec les cliniciens et l’EFS, la stratégie de gestion par le dépôt de Produits Sanguins Labiles des CGR pédiatriques (CPed) destinés aux nouveau-nés (NN) a été modifiée en 2021. Les 2 CGR « frais » O Neg et O + réservés aux prématurés (<28 SA et/ ou <1250 g),ont alors été systématiquement demandés fractionnés par l’EFS en CPed (1 unité de 80 ml (U1) et 1 unité plus importante (U2) afin de disposer de CPed pour la transfusion (TF) des NN en urgence vitale et de pouvoir réattribuer la seconde unité plus facilement à un enfant voire à un adulte selon le contenu en Hb du CPed.
Méthode : comparaison de deux périodes équivalentes de 16 mois (du 1er janvier au 30 avril) 2019-2020 (P1 = avant) et 2021-2022 (P2 = après) avec inclusions de toutes les TF dans le service de néonatalogie.
Résultats :
Analyse : avec cette nouvelle stratégie, nous avons pu diminuer de manière très significative le nombre de CPed détruits et CGR adultes transfusés à un NN. L’âge médian des CGR transfusé a été raccourci de manière significative tant pour les NN que pour les réattributions. Enfin 29 NN ont pu être transfusés avec 2 CGR issus du même don.
Conclusion : cette stratégie est satisfaisante car elle nous a permis d’épargner près de 100 CGR mais elle est coûteuse en raison du prix d’un CGR qui reste le même quelque soit le contenu en Hb, doublant le prix d’un CGR adulte fractionné en 2 unités.
Résultats
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p 54 le protocole transfusionnel donneur unique pdu en neonatalogie vision du neonatalogiste auteurs bouallaga i 2 peynaud debayle e 1 huon c 2 desfrere l 2 etablissement 1 service d hematologie biologique transfusion chu louis mourier ghu ap hp nord colombes france 2 service de neonatalogie chu louis mourier ghu ap hp nord colombes france presentateur peynaud debayle edith |
P-54 - Le protocole transfusionnel donneur unique (PDU) en néonatalogie : vision du néonatalogiste
Thème: 12 - Thérapeutique transfusionnelle
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Auteurs : Bouallaga I. (2), Peynaud-Debayle E. (1), Huon C. (2), Desfrere L. (2)
Présentateur : Peynaud-Debayle Edith
Etablissement : (1) Service d'Hématologie Biologique & Transfusion CHU Louis-Mourier GHU AP-HP Nord, Colombes, France; (2) Service de néonatalogie, CHU Louis-Mourier GHU AP-HP Nord, Colombes, France
Une anémie est fréquente chez les prématurés (interruption du développement de l’érythropoïèse, réserves martiales basses, production d’érythropoïétine faible, croissance extra-utérine rapide). Les prélèvements sanguins nécessaires à leur surveillance l’aggravent encore. Dans notre service de néonatalogie, les très grands prématurés (<28 SA et/ ou <1250 g), à risque de transfusion itératives, font l’objet d’un Protocole DonneurUnique (PDU) dès qu’ils nécessitent une transfusion non urgente, pour limiter le risque infectieux et immunologique. Les protocoles de don et de qualification du sang étant sécurisés, les risques infectieux sont actuellement très faibles. Nous nous sommes donc posé la question de la pertinence du PDU pour les prématurés.
Méthode Étude rétrospective des transfusions de CGR de 70 nouveau-nés (NN) de moins de
28 SA et/ ou de moins de 1250 g nés en 2019 dans notre hôpital.
Résultats médiane [min-max] par NN
♦ 23 NN (33%) n’ont pas été transfusés (TF)
♦ 47 NN (67%) ont été TF avec 2 [1-10] CGR dont 23 avec 1 à 2 CGR et 24 avec plus de 2 CGR. Pour un total de 131 TF, 173 CGR DU ont été prescrits, 114 TF et 59 détruits (34%).
♦ Les NN présentant à la naissance une hémoglobine <13 g/dL ou une hémorragie pulmonaire ont été plus TF avec respectivement 3 [0-10] CGR et 3 [1-6] CGR.
♦ Les NN ont reçu leur 1er CGR à 4 [0-44] jours de vie (J) et la majorité des CGR ont été TF
dans les 15 1ers jours de vie (27% à J3, 38% à J8 et 63% à J15).
♦ Dans les 3 1ers jours de vie, 26 % des CGR prescrits en urgence vitale n’ont pas fait l’objet
d’un PDU (transfusion de 9 CGR "adultes")
Conclusion Nos critères d’inclusion pour le PDU (âge gestationnel et poids de naissance) sont insuffisants pour discriminer les enfants qui nécessiteront des transfusions répétées. La prise en compte d’autres critères cliniques et/ou biologiques et une nouvelle organisation au dépôt de PSL pourrait améliorer nos pratiques et limiter les destructions de CGR précieux (préparation pédiatrique ou non).
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p 55 transport des produits sanguins labiles qu en savons nous auteurs moalla e 1 abcha s 1 chakroun e 1 ben hamida s 1 baccouche h 1 mahjoub s 1 etablissement 1 hopital la rabta tunis tunisie presentateur mahjoub sonia |
P-55 - Transport des produits sanguins labiles, qu'en savons nous?
Thème: 13 - Transport des produits sanguins labiles
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Auteurs : Moalla E. (1), Abcha S. (1), Chakroun E. (1), Ben Hamida S. (1), Baccouche H. (1), Mahjoub S. (1)
Présentateur : Mahjoub Sonia
Etablissement : (1) Hôpital la rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction La conservation de la chaîne de froid des produits sanguins labiles (PSL) constitue un maillon important dans le processus de la sécurité transfusionnelle.
L’habilitation et la formation du personnel dédié à cette tâche est nécessaire.
Le but de notre étude était d'évaluer les connaissances des personnes en charge du transport de ces produits.
Méthodologie Nous avons conduit une étude transversale auprès de 34 coursiers responsables du transport des produits sanguins labiles.
Sur le grand Tunis, la majorité des institutions relèvent du centre national de transfusion sanguine (CNTS) pour l’approvisionnement en PSL.
Résultats Les personnes interrogées étaient essentiellement des ouvriers (52,9% ) et des ambulanciers (38,2%). 61,7% d’entre eux appartiennent au secteur étatique et 38,2% au secteur privé.
25,8% du personnel interrogé sont affectés à des services chirurgicaux, 29 % à des services médicaux et 45,1% à des structures polyvalentes.
Deux tiers des coursiers (66,6%) ont plus de 10 ans d’ancienneté dans leurs postes.
70,9% déclarent ne pas avoir reçu de formation dans le transport des produits sanguins labiles avant de commencer leurs fonctions.
Le personnel interrogé ne connaissait le nom du patient que dans 55,1% des cas par contre le degré d’urgence était connu dans 87,1% des cas, le type de PSL demandé dans 80,6% des cas et le nombre dans 76,6% des cas.
Tous les coursiers interrogés déclarent être toujours munis de glacière et 70,5% ont toujours une barquette de glace contre 23,5% qui ne l’ont que fréquemment (essentiellement en été).
Pour ce qui est du moyen de transport, 44,1% se déplacent à pied, 32,3% en ambulance et 23,5% en voiture dédiée.
Conclusion Le transport des produits sanguins labiles est une étape importante dans le circuit de la transfusion sanguine il est donc essentiel de confier leurs transports à des coursiers formés et qualifiés pour préserver ces produits et garantir leurs qualités et ionncuités.
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p 56 evaluation des pratiques de prescriptions des produits sanguins labiles psl au chu de nantes auteurs auneau j 1 boukhari r 1 etablissement 1 chu nantes nantes france presentateur auneau jean christophe |
P-56 - Evaluation des pratiques de prescriptions des Produits Sanguins Labiles (PSL) au CHU de Nantes
Thème: 14 - Autres
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Auteurs : Auneau J. (1), Boukhari R. (1)
Présentateur : Auneau Jean-Christophe
Etablissement : (1) chu nantes, Nantes, FRANCE
Contexte La prescription de PSL est un acte médical devant satisfaire les règles de Bonnes Pratiques règlementaires. AU CHU de Nantes, celle-ci est manuscrite sur un bordereau type pré imprimé. De nombreuses Non Conformités (NC) sont régulièrement rapportées par l’EFS, responsables d’un retard transfusionnel, potentiellement préjudiciable pour le patient.
Objectif Evaluer les pratiques de prescriptions de PSL au CHU de Nantes.
Matériel et méthodes Recueil rétrospectif des prescriptions de PSL émanants du CHU de Nantes du 01/06/21 au 14/06/21. Relevé des NC selon la classification de l’EFS (tableau 1), et en se référant aux recommandations HAS, aux bonnes pratiques de prescription, et protocoles transfusionnels figurants dans le Dossier Transfusionnel Patient (DTP). Analyse descriptive (logiciels Sphinx et Excel).
Résultats 839 prescriptions ont été analysées : 88% sont hors contexte d’urgence vitale, 71 % hors permanence de soins, 51 % rédigées par des internes et 40 % par des seniors. 50% des prescriptions sont non conformes, soit une moyenne de 30 par jour. 592 NC ont été relevées, soit une moyenne de 1.4 NC par prescription. Parmi les 9 types de NC, les 3 nettement prédominantes sont la NC3 (45%), NC4 (28%), et NC6 (29%) (tableau 2). Les NC de Fond (NC3 et NC4) et de Forme (autres NC) représentent respectivement 57 % et 43 % des NC totales. L’analyse par disciplines (Réanimation/Médecine/Chirurgie) retrouve ces 3 mêmes NC prédominantes (tableau 3). 85% des prescriptions non conformes comptent en moyenne au moins une NC de Fond (97%-66%) et 57 % au moins une NC de Forme (67%-43%) (Tableau 4). 23 % des prescriptions non conformes ont un protocole dans le DTP non appliqué.
Conclusion Au CHU de Nantes, 50% des prescriptions de PSL sont non conformes. La totalité des NC de Forme (soit 43 % des NC) peuvent être évitées par le déploiement de la prescription connectée. Les NC de Fond (57 %)nécessitent de poursuivre les formations des bonnes pratiques transfusionnelles.
Classification des Non Conformités
Type de Non Conformites (en %)/Total des Non Conformités observées (N=592)
Représentation de chaque NC (en %) en fonction des prescriptions non conformes totales et par discipline (réanimation, medecine, chirurgie).
Représentation des Non Conformités de Fond et de Forme (en %) en fonction des prescriptions non conformes totales et par disciplines (réanimation, médecine, chirurgie) |
p 57 connaissances attitudes et pratiques des nouveaux donneurs de sang sur lhepatite virale b au centre de transfusion sanguine dadzope auteurs nene lou f 1 sekongo y 1 yao l 2 etablissement 1 centre national de transfusion sanguine abidjan cote d ivoire 2 chu bouake bouake cote d ivoire presentateur sekongo yassongui mamadou |
P-57 - Connaissances, attitudes et pratiques des nouveaux donneurs de sang sur l’hépatite virale B au Centre de transfusion sanguine d’Adzopé
Thème: 14 - Autres
Auteurs : Nene Lou F. (1), Sekongo Y. (1), Yao L. (2)
Présentateur : Sekongo Yassongui Mamadou
Etablissement : (1) CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE, Abidjan, Cote D Ivoire; (2) CHU BOUAKE, Bouake, Cote D Ivoire
Contexte et objectif. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence de l’hépatite virale B, le niveau de connaissance, l’attitude et les pratiques des nouveaux donneurs de sang sur l’ HVB à Adzopé.
Méthodes. étude transversale, descriptive et analytique réalisée du 24 Février au 23 Mars 2020 à l’Antenne de Transfusion Sanguine d’Adzopé. Elle a concerné tous les nouveaux donneurs de sang consentants, âgés de 18 à 60 ans. Une analyse a été réalisée à la recherche de lien entre l’âge, le sexe, le niveau d’étude, la sensibilisation, le dépistage antérieur, le nombre de partenaires sexuels, l’orientation sexuelle, l’usage du préservatif, la transfusion sanguine antérieure et le portage de l’antigène HBs. Résultats. L’étude a porté sur 300 donneurs. La prévalence de l’hépatite virale B était de 12%. L’âge moyen était de 20 ans). Ils étaient en majorité élèves/étudiants dans 90,33% , célibataires dans 93%, avaient un niveau secondaire dans 93,33%. Ils n’avaient jamais entendu parler de l’hépatite virale B dans 68%.la source d’information principale de ceux qui avaient entendu parler était les media dans 12,33%. Les modes de transmission n’étaient pas connus dans 77,67%. Les moyens de prévention n’étaient pas connus dans 81,67%. Concernant les attitudes, Ils n’étaient pas sensibilisés dans 91%. Ils n’étaient pas dépistés dans 96% (n=288) des cas. Concernant les pratiques, ils avaient dans 54% cas des partenaires occasionnels. Ils n’utilisaient jamais de préservatif dans 67%. Il n’y avait pas de lien statistique significatif entre l’âge, le sexe, la sensibilisation, le dépistage antérieure, le nombre de partenaires sexuels, l’orientation sexuelle, l’usage du préservatif, la transfusion sanguine antérieure et le portage de l’antigène HBs.Conclusion.Cette étude à montré le faible niveau de connaissance des donneurs de sang ivoiriens sur les hépatites virales B et C à Adzopé
Mots clés : Connaissances-Attitudes-Pratiques-Hépatite B
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p 58 mieux connaitre l hemocue pour mieux l utiliser auteurs zineb h 1 fevre g 1 blanche c 1 alfonsi p 1 etablissement 1 groupe hospitalier paris saint joseph paris france presentateur zineb hajer |
P-58 - Mieux connaître l'hémocue pour mieux l'utiliser
Thème: 14 - Autres
Auteurs : Zineb H. (1), Fevre G. (1), Blanche C. (1), Alfonsi P. (1)
Présentateur : Zineb Hajer
Etablissement : (1) Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, Paris, FRANCE
Problème La pertinence de la transfusion dépend notamment de l’hémoglobinémie dont la mesure au laboratoire (NF) est la norme. Le délai de rendu du résultat justifie au bloc opératoire l’utilisation d’un appareil portatif, l’HemoCue®. Sa précision est ±1,5% (coefficient corrélation 0,89 [1]) comparée à la NF. Connaître les conditions de prélèvement et les limites de validité de la mesure permet d’obtenir cette précision. Notre objectif est d’évaluer l’utilisation d’HemoCue® dans la décision transfusionnelle, avant et après rappel des bonnes pratiques.
Matériel - méthodes Une première étude est réalisée pendant un mois au bloc opératoire de notre hôpital : enquête de 9 questions à réponse unique remis aux Infirmiers Anesthésistes (IADE) et Médecins Anesthésistes (MA). Les réponses obtenues, anonymes, furent comparées aux bonnes pratiques indiquées dans le manuel d’utilisation du constructeur [2]. Toute l’équipe a bénéficié de formations et reçu une fiche mémo de rappel. L’enquête, renouvelée après six mois, évalue l’impact des formations.
Résultats et discussion 35 IADE et 14 MA ont répondu au premier questionnaire (51% de l’échantillon) ; 38 et 18 (59%) au second, résultats : cf. tableau. La première enquête montre moins de 25% de bonnes réponses pour 6 items et 1 seul avec plus de 50% de bonnes réponses ; la deuxième, plus de 50% de bonnes réponses pour 4 items. Nous constatons une amélioration des connaissances des IADE et MA sur la technique de prélèvement et l’usage de l’appareil. La recommandation d’attendre le résultat de la NF avant transfusion, hors urgence vitale, n’est pas respectée par deux tiers des répondants aux 2 enquêtes. Ces manques peuvent aboutir à des erreurs de validité du résultat et des prescriptions de transfusion inadaptée.
Conclusion La maîtrise de l’Hemocue® est à consolider
Références 1 - Von Schenck H, et al. Evaluation of Hemocue, a new device for determining hemoglobin. Clin Chem 1986;32:526-9. 2 - Manuel de référence HemoCue en ligne.
Taux de bonnes réponses par item, à chaque enquête
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P-59 - Formateur une passion en mouvement
Thème: 14 - Autres
Voir le poster
Auteurs : Guibert M. (1)
Présentateur : Guibert Michelle
Etablissement : (1) ...PANACEA CONSEIL et FORMATION SANTE..., Paris, FRANCE
Formateur: personne qui forme, éduque et instruit. Il doit lui aussi avoir été formé à cette fonction.
Être formateur nécessite des qualités, d'expertises professionnelles, de facilité d'élocution devant un public, un sens de l'observation, d'écoute, d'empathie envers les autres, de charisme et de pédagogie qui vont lui permettre d'apprendre et de transmettre des connaissances aux personnels habilités à transfuser.
Une fois le besoin étudié et validé le formateur va concevoir le projet de formation et fera alors appel à ses capacités en didactique pour produire un matèriel pédagogique destiné à évoluer dans le temps en cas de nouvelles règlementations; .
Il est un pivot essentiel qui fait le lien entre l'Organisme de Formation continue, l'Etablissement de Santé et les personnels de santé. Il sera un facilitateur de solutions en cas d'imprévu ( locaux inadaptés, matériel informatique en panne).
Dans le cas d'une formation imposée à certains le travail du formateur sera de les emmener progressivement avec leurs collègues dans la même direction. Il stimulera les échanges afin que la cohésion puisse se construire.
Le travail peut être réparti par binômes ou groupes sur des études de cas concrets (ce qui a été fait et ce qui aurait dû être fait) avec analyse des écarts et des mesures correctives.
Alterner les séquences, respecter les pauses, distiller un peu de légèreté à certains moments de la journée.
Utiliser sa voix pour captiver l'auditoire.
En amont il sera fait, une demande de présence en fin de cession, d'un Cadre de Santé pour un débriefing. Cette demande existe depuis des années et a toujours été acceptée. La prise en compte des difficultés rencontrées sur le terrain relatées par les personnels favorise la confiance des soignants pour la mise en place de nuvelles mesures organisationnelles dans le but de renforcer la sécurité transfusionnelle.
Le formateur voyage il est toujours en mouvement.
Merci
Michelle GUIBERT
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P-60 - Animation du réseau d’hémovigilance en Normandie en contexte de pandémie
Thème: 14 - Autres
Auteurs : Herve I. (1), Musafiri D. (2), Le Comte Du Colombier T. (1)
Présentateur : Herve Isabelle
Etablissement : (1) ARS Normandie, Rouen, France; (2) ARS Normandie, Caen, France
Introduction L’animation du réseau d’hémovigilance régional est une des missions des coordonnateurs régionaux d’hémovigilance et de sécurité transfusionnelle (CRHST). Or le contexte de la crise sanitaire depuis 2020 a considérablement impacté les possibilités de rencontres entre professionnels de l’hémovigilance.
Méthode Les impératifs de la crise sanitaire ont imposé une adaptation des modalités de travail avec le réseau d’hémovigilance régional, passant par l’organisation de visioconférences. En Normandie un groupe de travail régional (ReNoH) mis en place en 2015, permet de garder le lien avec les professionnels de terrain et leurs préoccupations. Ainsi, 11 réunions de ce groupe de travail ont permis en 2020, 2021 et 2022, grâce aux moyens dématérialisés mis à disposition au sein de l’ARS Normandie, de poursuivre les rencontres habituelles. Par ailleurs, les réunions régionales d’hémovigilance annuelles ont pu se dérouler en web-conférence avec divers intervenants et participants normands et issus d’autres régions. Parallèlement, les CRHST et leur assistante ont organisé, à l’intention des professionnels des établissements de santé (ES), des Instituts de formation en soins infirmiers, de l’Etablissement français du sang et de l’ARS, un webinaire de présentation de l’instruction du 16 novembre 2021 relative à la réalisation de l’acte transfusionnel.
Résultats Plus d’une centaine de professionnels se sont connectés à chaque manifestation, montrant une bonne représentativité des ES transfuseurs de la région avec un taux de satisfaction de 100%. Par ailleurs, les réunions d’hémovigilance des établissements de santé se sont déroulées majoritairement en visioconférence en 2020 et 2021.
Conclusion Les contraintes inhérentes à la pandémie ont imposé aux CRHST, une adaptation des modalités de communication afin de poursuivre leur mission d’animation du réseau d’hémovigilance et de ne pas perdre la dynamique régionale en place depuis plusieurs années.
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P-61 - Ethique transfusionnelle : quelle décision prendre ?
Thème: 14 - Autres
Auteurs : Chakroun A. (1), Ayari I. (1), Negi S. (1), Baccouche H. (1), Mahjoub S. (1)
Présentateur : Mahjoub Sonia
Etablissement : (1) Hôpital La Rabta, Tunis , TUNISIE
Introduction La transfusion est une discipline régie par des principes éthiques. L’objectif de notre étude est d’ouvrir les champs de réflexions sur des problématiques d’éthique transfusionnelle.
Méthodes Une enquête a été réalisée moyennant un questionnaire anonyme élaboré par deux hémobiologistes comportant deux parties:La première a recueilli les données concernant le profil des répondants, la deuxième a porté sur des simulations de situations où la décision engageait une réflexion éthique.Le questionnaire a été diffusé à travers les mailing listes de sociétés savantes impliquées dans la transfusion.
Résultats 158 réponses au questionnaire ont été recueillies. L’âge moyen des répondants était37ans±7,66[26 -66 ans]. 90,5% des répondants exerçaient dans le secteur public:79,7%au niveau des centres hospitalo-universitaires et10,8% dans des hôpitaux régionaux.60.1%des médecins exerçaient une spécialité médicale.
Concernant la1èresituation traitant de la transfusion en fin de vie,les réponses des participants étaient mitigées mais2% avaient envisagé«le maintien le même rythme transfusionnel ».Concernant,la 2eme situation soulevant la question de refus de transfusion par un patient présentant une hémorragie menaçante,78% ont opté pour « l’explication de la pertinence de l’indication et l’obtention du consentement du patient ».Environ 24% ont jugé qu’ «il s’agit d’une urgence réanimatoire ne necessitant pas le consentement éclairé du patient».Pour la 3ème situation traitant d’un accident hémolytique par incompatibilité ABO chez une patiente avec issue favorable, la majorité des participants ont opté pour «rassurer la patiente en lui expliquant qu’il s’agissait d’une erreur humaine » ou la rassurer « sans donner plus de détails »respectivement51,27% et 44,94%. Seuls 6 participants ont choisi de cacher délibérément la vérité.
Conclusion L’intégration de l’apprentissage de l’éthique transfusionnelle au niveau du développement professionnel continu des médecins est capitale.
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